Introduction
Dans cet article, je vais d’abord vous faire un retour sur le concert de Scarlett feat. VoxAxoV (moi) de la semaine dernière. Je me suis dit que ça pourrait vous intéresser de savoir ce qu’il se passe à l’intérieur d’un-e artiste qui aime tant la scène mais ne l’a pas foulé pendant une longue période. Ça vous ai déjà arrivé ou ça vous arrivera peut-être.
Ensuite, je vous parlerai de la gestion du trac, de l’apprivoisement de la scène.
Puis, je vous propose un sondage en fin d’article !
Retourner sur scène après une longue coupure
Je suis remontée sur scène après un an et demi d’arrêt maladie. Je n’ai aussi pas beaucoup performé en live durant les deux ans de pandémie (beaucoup de performances en ligne ceci dit).
Pour celles et ceux qui débarquent
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Je, enfin VoxAxoV, chante pour l’artiste de musique électronique et contemporaine Scarlett (indus, électronica, emo, goth, ambient…).
Scarlett compose, écrit, produit ses morceaux, je suis sa voix pour beaucoup d’entre eux. C’est la 1ère fois de ma vie que je ne suis “que” interprète.
Je deviens un peu sa manager à l’insu de mon plein gré. J’endosse cependant ce rôle avec beaucoup de plaisir. Il y a un échange créatif, musical et professionnel très chic entre nous.
Le concert a eu lieu à l’Alimentation Générale dans le cadre de la soirée Couvre x Chefs, collectif / média / label que j’apprécie décidément beaucoup. Le line-up était 👌
Et puis notre concert etait…
¡¡¡¡¡ WoW !!!!!
L’alchimie avec Scarlett était intense. Nous avons échangé des regards profonds. Jamais nous ne nous étions regardé de la sorte.
J’aime tant sa musique. Je chante ses chansons comme si elle les avait écrites pour moi.
Scarlett se produit beaucoup en DJ set mais c’était quasiment un 1er concert pour cette formule duo.
Qui dit 1er concert dit :
- des paroles oubliées (ma grande spécialité),
- un delay de guitare sans fin pas éteints (mais bon vive le psychédélisme hein),
- des hésitations (mais c’est cool la sensibilité),
- des pensées étranges et fugaces “je n’ai pas si soif” “est-ce que c’est bien là, je pense si le public reste” “si mon chat pouvait être là” “est-ce que Scarlett ça va ?”,
- les yeux qui louchent souvent sur la setlist (c’est pour ça que je l’ai fait très jolies),
- des errances mentales,
- une intention, une fragilité et une concentration si fortes,
ETC
J’aime assister aux 1ers concerts des autres pour toutes ces raisons.
Pour ce concert, je me suis comme dédoublée. J’étais sur scène et dans le public. Pas en mode “Je me scrute” mais plutôt “Public, je suis avec toi, je veux te donner ce que j’aimerais vivre en tant que public car je kiffe tant te retrouver”.
À vrai dire, j’étais aussi en “mode radar”. C’est à dire que je ne réfléchissais pas trop. D’où les oublis de paroles, les errances mentales… Le mode radar permet de se laisser aller, mais il faut accepter le risque de faire des erreurs.
J’ai dégusté ce concert jusqu’à la moelle. Je ronge encore ses os. Je suis rassasiée et j’en veux plus.
Je me rends compte à quel point “performer” est une chose complètement aberrante. Que les silences et les applaudissements durant les concerts sont des rituels surprenants. C’est si étrange.
Dans ces moments, tout peut faire sens et tout peut arriver par hasard.
C’est sacré. Ou bien c’est moi qui ne peut m’empêcher de mettre de la profondeur et du “sacré” partout. Dans le moindre de mes gestes ou des sons qui sortent de ma bouche.
Que et que… et que aussi… et puis, alors, donc. Puis.
Ah ! Je pourrais écrire un milliard de lignes sur le bonheur d’être sur scène, de communier avec le public, de donner le meilleur de soi…
Je pourrais donc écrire un roman sur la joie que j’ai ressenti et ressens encore grâce au concert.
Pourquoi ai-je si bien vécu ce concert ? #1
C’est vrai ça, tiens !?
Après mon burn-out à l’automne 2021 juste quand la pandémie commençait à se terminer et que les concerts reprenaient doucement, je me morfondais souvent à l’idée de ne pas aller sur scène, à m’éloigner du milieu etc.
Accompagnée par mes thérapeutes, j’ai travaillé sur cette peur. Comme je l’ai dit dans un précédent article j’ai appris “à vivre à la vitesse des arbres”.
Mais ça n’est si simple. La crainte d’être oublié et de ne pas “faire assez” est forte : alors qu’on est au bord du gouffre et qu’on a besoin de repos, on culpabilise de ne pas avancer. On ne dira pas merci à notre société productiviste et validiste.
J’aurais donc pu être transie de stress à l’approche de ce 1er concert.
Et bien non.
Hormis ma joie de retrouver le public, de performer avec Scarlett que j’aime tant en tant que personne et artiste, pourquoi ce fut au final une expérience si fondamentalement superbement agréablement méga top génial ?
Pourquoi ?
Car je n’ai souffert de rien
La scène ne me fait plus peur depuis longtemps. J’y suis à ma place.
Je tiens à préciser que ce n’est pas naturel, qu’on a pas ça dans le sang. On ne naît pas artiste de spectacle. On le devient. On apprivoise la scène et on apprivoise le plaisir d’y être.
Certes mes parents par leur métier “d’artistes de variété” (comme iels le disent) m’ont incité à monter sur scène, à chanter, doucement, sans faire de moi une bête de foire et me forcer. J’ai eu la chance d’être baignée dans une ambiance de musique et de spectacles. Ça aide énormément.
Mais j’ai aussi bossé, dur.
7 ans de théâtre durant l’adolescence. Cours de piano durant l’enfance. Tentative misérable de cours de guitare ado. 20 ans de cours de chant. Fac de MAO. Plus de 300 concerts alors que je ne suis pas “connue”. Des résidences. Des réflexions. Des répétitions. Des discussions. Des échecs. Des accomplissements. Des inspirations. Des observations. Des lectures. Des visionnages. Et je ne parle pas du travail de production de musique enregistrée qui lui aussi nourrit le travail scénique…
Je ne dis pas ça pour me vanter (encore ce besoin de se justifier et de prévoir les mauvais coups, diantre).
Mon conseil pour dompter sa peur et apprivoiser la scène
Si vous avez la flippette des concerts car vous débutez ou que vous n’arrivez pas encore à trouver votre place ou votre identité sur scène. Si vous avez parfois l’impression de n’avoir pas fait grand chose ou que vous auriez dû commencer plus tôt…
Je vous invite à faire l’inventaire de toutes les choses qui ont nourri votre expérience. Comme je l’ai fait plus haut.
Et prenez patience.
Et jouez.
Jouez.
Jouez.
Jouez.
C’est en forgeant qu’on devient forgeron-ne.
Si vous en avez les moyens, faites des résidences dans des salles de concerts.
Encore mieux si elles sont coachées. J’ai des contacts de coachs.
Beaucoup de centres de professionnalisation artistique proposent des formations spécifiques pour la scène. Certaines prennent en compte le CPF (Compte Professionnel de Formation).
Je sais que ça n’est pas si simple de trouver de nombreuses dates de concerts. De monter un groupe avec qui on se sent bien. Je sais que les résidences et les formations, ça coûtent cher. Je sais que c’est compliqué de trouver des plans, des subs etc. Ce pourrait être le sujet de 20 articles.
Mais quand même, je vous le dis, JOUEZ.
Ceci dit, si vous sentez que vous êtes plutôt artiste de studio, c’est ok ! Chacun-e son truc…
Trac et substances, concerts et addictions
Quand le trac est vraiment très intense, on peut être tenté-e de boire de l’alcool (beaucoup), de prendre des médocs ou des drogues.
Je ne vous juge pas. Je suis passée par là. Pas pour dompter ma peur de la scène mais pour d’autres raisons.
Pour ma part, les excès se faisaient après les concerts en mode “décompression”, même si les raisons principales n’étaient pas mon rapport à la scène.
Lorsque je tournais avec le Kilmanjaro Darkjazz Ensemble, je cachais des bières en loges pour ne pas que mes acolytes du type Vikings les finissent toutes avant le concert. Je me rassurais sur mes problèmes d’alcool en me disant “je ne bois jamais avant les concerts”.
Je sais que c’est facile de dire “modérez votre consommation” mais pas facile de le faire.
Aussi, je ne blâme pas les traditions selon les pays. Un / deux verres de rouge ou un peu de bière avant le concert. Le petit shot de rhum ou de vodka juste avant l’entrée sur scène avec le groupe.
On pourrait me dire que je fais l’apologie de l’alcool ou que je minimise ses conséquences néfastes en parlant de traditions.
Non. Et oui.
Je suis pour l’accompagnement, la réduction des risques ou pour la modération, mais pas pour l’abolition. Et puis, c’est juste agréable d’être sous emprise de substances, avouons-le poutrelle. C’est humain et même les animaux le font. Un jour on découvrira que les plantes aussi se droguent si ça se trouve.
Mais le gros problème est que, au delà de la tradition de la bière dans le rock ou du bon vin comme liant social, l’alcool est omniprésent dans le milieu de la musique. Et c’est souvent autour des activités de concerts (et de réseautage) que commencent les addictions chez les artistes de musique, du moins de ce que je connais en France.
Pour assurer, se rassurer, on prend des substances avant un concert. Comme dans le sport.
Ou c’est la fête.
Ou c’est parce que c’est accessible (et gratuit pour les groupes sans le sou) dans les loges, c’était écrit sur la fiche tech « deux bouteilles de vin rouge local (sans sulfite si possible), une bouteille de Gin et du tonic », « quelque chose à fumer ».
Desfois les salles veulent simplement « faire plaisir » en proposant de bonne chose à boire et que le groupe ne manque de rien. Si vous êtes à l’étranger, on veut vous abreuver de la boisson local mythique. En France avec le bon vin du coin ou la bière locale, c’est pareil.
Ça va quand on est jeune, mais ça devient compliqué sur la longueur. Et qu’importe l’âge, c’est dangereux.
J’ose dire cela car je suis passée par là et que je pourrais rechuter.
On romantise les vies d’addictions des artistes. Ces personnes-là, qui pour certain-es en sont mortes, peuvent et doivent être mieux prises en charge. Le film poignant The Rose avec Bette Midler inspirée de la vie de Janis Joplin m’avait particulièrement mis mal…
Il y a aussi des artistes qui doivent se médicamenter à cause de problèmes psys (anti-dépresseurs, anxiolytiques, somnifères…). J’en suis. C’est une autre histoire et à la fois, on est dans une logique similaire.
Dans le milieu de la musique (et ailleurs), c’est complexe voir impossible de dissocier “problèmes psys de base” et “anxiété générale à cause du métier et des oppressions qui y font rage”.
Tellement d’artistes souffrent de problèmes psys dûs au métier et à ce qu’il s’y passe ET/OU se dirigent vers la musique à cause de problèmes psys (car il y a incompatibilité avec un milieu professionnel plus normé).
Dans mon cas, je pense faire partie des deux catégories 😅
Donc.
Bon.
Vaste sujet.
Un jour, je pense que je ferais un article sur le problème de l’alcool dans le milieu de la musique. C’est mon démon actuel.
Si tout cela vous travaille, je vous envoie mon soutien.
Voici des liens :
La page du site de Audiens qui propose des accompagnements pour le bien-être au travail dont la gestion des addictions : ICI.
De nouveau, le lien de l’INSAART, l’Institut de soins et d’accompagnements pour les artistes et techniciens.
Le lien de Drogues Info Service pendant qu’on y est.
De nouveau, le lien du Collectif CURA, Collectif pour la Santé des Artistes et des Professionnel.les de la musique.
Gérer son trac autrement
Je vous conseille de tenter d’autres solutions pour vous détendre avant les concerts. Ou du moins dans un 1er temps, de tenter ces solutions en complément des substances 🙃
Respirations et étirements
Se mettre au calme
Faire des câlins avec les autres ou soi-même
Apporter ses “doudous” ou autre porte bonheur
Faire une sieste dans les loges (boule Quies, casque anti bruit, masque occultant, coussin)
Prendre une douche avant le concert quand c’est possible (JE CONSEILLE FORTEMENT)
Rituels avec le groupe
Bien manger
S’hydrater avec de l’eau
Jouer de votre instrument dans les coulisses ou faire des vocalises
Chanter ou danser avec les membres de votre équipe
Jouer à un jeu avec les autres
Et tellement d’autres moyens
Tentez de comprendre ce qui vous stresse. Et optez pour la stratégie du contournement. Ainsi vous verrez ce qui vous rassure.
Moi, par exemple, voilà les choses qui me stressent (entre autres) :
- engager de longues discussions avant les concerts (alors que je parle beaucoup),
- mal manger,
- ne pas avoir de loges convenables,
- avoir un trop pleins de choses à gérer et perdre les pédales…
En conséquence :
- je me cache dans les loges ou je m’isole avant les concerts,
- je me renseigne bien en amont sur la nourriture,
- j’apporte beaucoup de choses pour préparer maquillage/coiffure/costume et me sentir bien au cas où les loges ne soient pas top (comme à l’Alimentation Générale),
- je me reporte à ma checklist…
Vous pouvez aussi ramener dans l’exercice de votre métier ce qui vous calme ou vous procure beaucoup de plaisir d’habitude, sans que ce soit un contournement de stress.
Dans mon cas, boire beaucoup d’eau, de thé et d’infusion me calme toujours. Être 100% raccord avec ce que je vais porter avant, pendant et après la scène. Une jolie setlist. La préparation du merchandising (ma passion, même chez moi).
Mon chat serait voyageur, je le ramènerais en tournée avec moi.
Pourquoi ai-je si bien vécu ce concert ? #2
Mon expérience de la scène et ma gestion du stress que j’ai acquise tout au long de ma carrière ne sont pas les seules raisons. Ce concert a été du petit lait pour moi car…
car…
Car je ne suis pas la cheffe du projet
Même si je prends en charge des missions business pour Scarlett. Même si c’est moi qui ai communiqué avec la salle par email (facture, feuille de route, besoin techniques).
Scarlett a aussi fait son boulot bien entendu, mais j’aurais pu largement la laisser tout faire sous prétexte que ça n’est pas mon projet ou que c’est barbant.
J’ai fait tout cela avec beaucoup de sérénité et de plaisir.
Je n’ai ressenti que du “trac” modéré et normal que j’étais heureuse de retrouver, soit dit en passant. Avec un petite pointe de stress qui déborde sur mon entourage quelques jours avant. Mais rien de catastrophique.
Je n’ai pas subi cette anxiété qui ronge. Celle qui vous fait vous lever de votre lit la veille d’une tournée pour ajouter une énième ligne à votre to do list.
Les têtes des chef-fes de projet sont beaucoup trop remplies de missions non-artistiques.
Lorsque je prépare un concert ou une tournée pour mon aventure personnelle, VoxAxoV, ça n’est pas du tout la même chose que ce que j’ai vécu pour le concerta avec Scarlett.
Le projet VoxAxoV est ambitieux. Le décor est mastoc (et embêtant à transporter). Mes acolytes de scène changent souvent. Le projet est jeune. Les costumes de scène sont importants. Je suis obsédée par le merch et l’archivage des cérémonies (que ce soit en films, photos, enregistrements, contacts gardés avec des gens rencontrés…).
Je dois penser à tout. Ou je ne peux pas m’empêcher de penser à tout.
C’était la même chose pour Charlotte&Magic. Pourtant nous étions deux chef-fes de projet. Nous étions passionné-es par notre duo avec un fort désir “d’y arriver”. Ça n’aidait pas.
Avec Scarlett, je n’ai pas de désir qui me ronge.
En tant qu’interprète accompagnatrice, je suis (du verbe suivre) le mouvement créateur de Scarlett, même si je gère des tâches non-artistiques pour elle.
Sans moi, elle continuerait sa route, différemment certes, mais elle la continuerait.
Sans moi, VoxAxoV ne serait pas.
Pour calmer cette anxiété primaire, “sans vie c’est la mort”, il y les listes.
Comme si le fait d’écrire des tâches faisait qu’elles allaient forcément se réaliser, enfin qu’on allait les réaliser et donc qu’aucune catastrophe allait se produire.
Barrer des lignes ou cocher des cases sur une to-do list vous donnent des pics de dopamine. Intéressant comme savoir ça, non ?
Au delà de l’effet rassurant de ces documents, c’est tout simplement impossible de se souvenir de tout ce qu’il y a à faire pour un concert ou une tournée sans listes si on est artiste-entrepreneur-e / chef-fe de projet.
Selon nos domaines d’exercices, on fait bien des riders, des fiches techniques, des feuilles de route, des menus, des setlists...
Ma checklist de concert
Depuis plus de 10 ans, j’ai élaboré une to-do list archi complète pour les concerts. Elle m’aide énormément à gérer le stress et à organiser le travail pour mes concerts.
Je l’ai toujours utilisé même lorsque j’avais un entourage pro important.
Au début manuscrite, je l’ai mise en forme digitalement pour la peaufiner au fil du temps, des projets et des besoins, des changements d’habitudes dans le milieu.
Pour le concert de Scarlett, je n’ai pas consulté ma fameuse checklist. J’ai fait une to-do list un peu à l’arrache que j’ai réussi à compléter à J-1, ce qui n’arrive pratiquement jamais avec mes propres projets (trop ambitieux).
J’ai souvent donné cette fameuse checklist à des artistes amix et/ou que j’accompagne, comme on donne un fichier de contacts précieux que l’on a affiné durant de nombreuses années.
Je compte offrir cette checklist aux membres du Club des Vies d’Artistes !
Bientôt :)
Ce sera une version PDF toute simple. Une version 1. C’est un support que vous adapterez à votre situation. Je ne suis pas graphiste, je ne veux pas me retrouver sans cheveux devant InDesign dans un mois…
Pour celles et ceux qui débarquent bis, on entre dans le Club des Vies d’Artistes en payant un abonnement de 6€ au mois ou de 60€ à l’année.
Il vous donne droit à :
- la possibilité de communiquer par mail avec moi sur votre projet, à bénéficier de mises en contact, à recevoir du soutien (sans dépasser les bornes du temps et des possibilités je précise),
- l’intronisation dans un groupe Discord d’entraide avec les autres membres du Club,
- des tarifs réduits sur mes RDVs “Mise au point”
- des promotions sur des supports pédagogiques, des services de partenaires ou des contenus artistiques
- ET À DES CADEAUX 🎁 (comme cette checklist)
Sondage sur la checklist !
Et pour vous qui n’êtes pas (encore hihihi) membre du Club des Vies d’Artistes, un sondage sur cette checklist !! Les membres du Club peuvent aussi répondre, bien entendu.
J’ai enlevé les options pour la réponse “ça dépend” dont je suis toujours friande. Le “ça dépend” ne m’aiderait pas si vous ne dites pas pourquoi. Vous pouvez commentez l’article pour m’en dire plus si, comme moi, vous faites partie de l’équipe “ça dépend”.
À très bientôt et….
On garde le cap !!
Comment bien vivre ses concerts #1
Merci beaucoup pour tous les partages de ton article. J’ai très hâte pour la check-list.
Pour l’alcool dans le milieu de la musique, je serais contente d’en lire plus. Moi aussi je me suis beaucoup rassurée en me disant « ça va je ne bois pas avant ».
Merci 🙏🏻