J’ai été au Crossroads Festival à Roubaix et c’était bien
De l'intérêt d'aller réseauter hors de sa région quand on est artiste
Du mardi 5 au jeudi 7 novembre 2024 à eu lieu à Roubaix la 9ème édition du Festival Crossroads.
Je tenais à faire un retour personnel sur cette expérience fort plaisante qui m’a éclairé sur la manière dont les artistes peuvent profiter de ce type d’évènements pour se fédérer.
Je finirais par le partage du merveilleux clip Only The Sea du duo KosmoSuna originaire de la région Lilloise, sorti le 8 novembre dernier.
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, j’ai une question :
Avez-vous pré-sauvergarder “Flower Fighter”, le 1er single du projet “Revisiting the Future” de Charlotte&Magic1 ?
Si la réponse est oui, merci 🙏🏻
Si la réponse est non, c’est ici : https://alterk.lnk.to/FlowerFighter
Pour en savoir plus, lire mon dernier article :
Mon expérience du Crossroads Festival
Voilà ce qu’on peut lire sur le site internet du festival : “Crossroads est le 1er festival professionnel de showcases des Hauts-de-France, organisé depuis 2016 par la Brigade d’Intervention Culturelle, en lien avec de nombreux partenaires de la région Hauts-de-France.”
Le festival a permis à 21 projets émergents d’être présentés sur scène. Durant la journée, il y a des conférences, des tables rondes, des ateliers…
Le festival s’est déroulé à la Condition Publique à Roubaix, un lieu qui m’a beaucoup impressionné et dans lequel je me suis senti très à l’aise. Je suis en effet une grande adepte des friches, tiers lieux et autres curiosités architecturales industrielles transformées.
Ambiance, coûts et logistique
Vous ne supportez pas l’ambiance ultra anxiogène du MaMA ? Faire des allers-retours de la place Blanche à Barbes vous épuise ou n’est simplement pas une option pour vous car le MaMA est confronté à des challenges de taille pour rendre le festival entièrement accessible ? Les BIS de Nantes vous étourdissent ?
Mais vous aimeriez quand même « réseauter » tranquillement, en ciblant le Nord de la France et ses pays limitrophes ?
Le Festival Crossroads pourrait vous convenir !
Hormis le fait que le froid est bien présent pendant 3 jours (le lieu étant très haut de plafond), je trouve que pour un-e artiste indé cet événement est propice à étendre son réseau tout en se faisant plaisir.
Étant une fausse extravertie, très souvent prise par une émotion débordante et/ou une anxiété et/ou une fatigue soudaine, la belle grande Verrière de la Condition Publique m’a souvent permis de recharger mes batteries et soulager mes oreilles sensibles.
J’imaginerai bien le soir dans cette verrière un espace “calme” dédié aux musiques ambient, sans rythme et/ou performatives. VoxAxoV est là pour ça, si jamais ;)

De mémoire, tout le festival (et des conférences en journée) est accessible PMR pour le public.
L’événement se déroule dans un même lieu et dans un périmètre relativement serré. On ne se sent pas étouffé-e car le bâtiment est vaste et haut de plafond.
Je trouve que le choix des jours de festival est assez malin : mardi, mercredi, jeudi. Cela m’a beaucoup arrangé car j’ai pu profiter de mon week-end à Lille.
Les showcases s’enchaînent le soir rapidement dans la même grande salle de concert. Deux scènes se font face. Les ingé son et lights sont au centre (je dis cela car j’apprécie les observer parfois).
Les foodtrucks présents les soirs du festival dans le hall extérieur de la Condition Publique étaient les bienvenus. Cependant, il faisait froid pour se restaurer et les tarifs étaient un peu chers. La carte des softs du bar de la salle de concerts remporterait un 6,5/10 à ma notation personnelle, ce qui est très bien (pour info, la majorité des bars, salles de concerts et festivals de France remportent un 2/10).
Le festival propose chaque midi entre les conférences un repas goûteux (entrée plat dessert) avec option végie servi dans la Verrière à des grandes tables pour une ambiance de groupe animée ou à des petites tables pour des lunchs plus intimistes. Cependant, c’est un gros bémol pour moi, le repas à 20€ a représenté un réel investissement pour l’artiste indé et précaire que je suis, alors que l’achat des pass pro ainsi que le prix du vestiaire étaient si bon marché !
La métropole Lilloise est très bien desservie en transports en commun. Il y a une station de métro à 12 minutes à pieds de la Condition Publique (oui, j’ai vérifié). Les courses en UBER sont abordables pour qui vient de l’Ile de France ! J’ai été hébergé-e chez Natacha Tertone une artiste qui habite non loin de Roubaix.
Les conférences
Ce qui a de bien au Crossroads, c’est que nous ne nous retrouvons pas constamment face à des choix cornéliens en matière de choix de conférences.
Comme l’ambiance est détendue et que tout se trouve au même endroit, on a plus de temps pour échanger après les conférences, rencontrer les intervenant-es, digérer les connaissances qu’on engrange.
La conférence sur la mobilité artistique en Europe m’a particulièrement intéressé pour le booking de VoxAxoV qui rentre miraculeusement dans les critères du dispositif LiveEurope (pas plus de 3 albums et de 5 ans d’existence).
Je ne peux pas ne pas parler de l’inspirante “Masterclass : autoproduction, émancipation et mixité choisie dans l’Industrie Musicale avec Ingrid Laventure (artiste)”, cette même artiste qui avait ravi Les Chevalières de la Table Rectangle2 aux BIS de Nantes. Cette Masterclass m’a beaucoup touché, elle m’a rappelé le chemin parcouru avec Musiciennes&Co3 et tout ce que ce réseau et ses membres m’ont apporté. Je n’ai pas pu m’empêcher de prendre la parole. La modération bienveillante envers l’artiste et le public par Anne Burlot-Thomas était intéressante car elle rendait aussi compte d’une situation antérieure à celle que j’ai connu.
Les concerts
Je n’ai bien entendu pas pu assister à tous les concerts.
Ce fût pour moi une expérience originale de n’assister qu’à des showcases de 30min s’enchaînant trois soirs de suite au même endroit : 8 projets des Hauts-de-France, 10 français hors Hauts-de-France et 3 belges.
En tant qu’artiste assister aux concerts de ce festival était pour moi une manière de m’inspirer, de me tenir au goût du jour, de profiter...
Comme je ne travaille pas à la programmation d’une salle, que je ne suis pas un label ou un média mais que je ne suis pas non plus un-e membre de public classique, il m’est compliqué de vous dire si cette profusion de projets à découvrir sur un temps court me convient ou pas 🧐
Comme je savais pertinemment que ne défilaient devant mes yeux que des projets émergents, je ne pouvais pas m’empêcher de mettre en route mon cerveau de coach et d’artiste qui a donné plus de 200 à 300 concerts (faudrait que je compte un jour tout de même).
“Ah, je verrais bien une disposition scénique différente”
”Les conditions et le public de pros ne doivent pas les aider, là”
”J’espère que cet-te artiste continuera longtemps sa carrière”
”Oh ! Ça me rappelle grave le groupe Bidule mais en français”
”Bon, c’est un groupe en développement, je le reverrais donc sûrement bientôt ailleurs, allez… je peux ne pas assister au concert”
”Sympa les lights ! Je vais mater ce qu’il se passe à la console, tiens…”
”Y’a pas trop de basse là ?”
Pour résumer, je n’ai pas pu me laisser complètement aller durant tous les concerts. Même s’il y a quand même des artistes qui m’ont emporté.
Comme à ma nouvelle habitude, je n’ai souvent pas pris de photos ou de vidéos durant les concerts pour les poster ensuite en story Instagram. Dorénavant, je profite et je me connecte autrement aux artistes…
J’utilise ce blog pour partager le peu que je capture :
Un montage rapide avec dans l’ordre : Beatrice Melissa, Chaton Laveur et NÛR
J’ai apprécié que la prog soit plutôt diversifiée en terme de style et que la mixité de genre des artistes était plus présente que dans bon nombre de festivals.
Je remarque une tendance qui me fait plaisir : ENFIN la France est prête à accepter que les artistes chantent en français sur des styles encore réservés aux musiques anglo-saxonnes il y a 10 ans (mention spéciale pour Irnini Mons).
Le concert de Frieda
Le concert durant lequel je suis réellement devenu “public” a été celui de Frieda. J’ai dansé, j’ai crié, j’ai tout lâché.
Frieda a le don de m’emporter furieusement avec sa musique cathartique et rassembleuse, sa voix, ses courts moments de théâtralité poétique entre chaque morceau. Je ne me suis pas rendu compte durant le show de la prouesse dont elle fait preuve avec ce seule en scène tellement elle est.. juste wow.
Le concert de Frieda m’a paru être l’un des plus “carrés” de tous ceux auxquels j’ai pu assister durant le Crossroads. Suis-je objective ? Peut-être pas tellement je suis fan de l’artiste, vous l’aurez compris. Mais je ne peux m’empêcher de me rappeler du poids qui pèse très lourdement sur les personnes opprimées, sur les femmes noires particulièrement, pour briser un plafond de verre si opaque. Ne serait-ce donc pas une des raisons pour lesquelles son concert me semblait beaucoup plus maîtrisé et “pro” que d’autres ? Ne serait-ce aussi pas l’une des causes de la maladie dont elle parle dans cette chanson ?
Sorry not sorry4, l’extrait est bien court, j’étais beaucoup trop occupé-e à kiffer.
Frieda, si tu lis ces mots, merci encore et pleins de force et de lumière pour la suite !
Pourquoi, moi, je suis allé-e au Crossroads :
En général, je ne réseaute pas forcément et uniquement pour VoxAxoV quand je me rends dans des événements comme le MaMA, les BIS ou le Crossroads (musique ambient, performative, improvisée et parfois sans rythme portée par une personne sexisée de plus de 40 ans hein…)
Je m’y rends pour ouvrir mon esprit, réfléchir à mon métier et son environnement, prospecter pour mes activités de conférencières, d’animation d’ateliers ou de table rondes, pour faire connaître mon blog.
En fait, je vais dans ces évènements pour - aussi et bien souvent surtout - rencontrer ou revoir d’autres artistes ainsi que des “pros” qui me mettent à l’aise.
Car j’ai pu retrouver :
- Cloé Gruhier ! Elle est la cheffe de projet de VoxAxoV. En octobre dernier, le morceau “VERT6” (1er chapitre du projet Les Temps Longs) est sorti sur son label fraîchement créé, Novæ. Cloé est aussi la fondatrice de l’agence Proxima, du podcast Parcours d’Indés et du magazine Hauméa.
- Les artistes du Nord ! J’ai passé beaucoup de temps à converser et à m’enjailler avec : Natacha Tertone, Daphné Swân, Malé, Ismael Métis, Isla Nové, Mythie, Maël Isaac, Oaio, Maïa, Laure Wattelez, Clemix… (j’espère n’avoir oublié personnes).
J’ai même pu m’éclipser du festival une paire d’heures avec Cloé Gruhier pour aller voir mon amie Daphné Swân jouer au Grand Mix à Tourcoing à quelques arrêts de métro de Roubaix :
J’aime beaucoup “Le chiffre” de Daphné Swân (entre autres)
Car je ne veux plus sillonner en solitaire mes montagnes russes émotionnelles d’artiste !
Malgré les fortes apparences (merci le fameux “masquage psychologique”5 et les 7 ans de théâtre de mon adolescence), il m’est très compliqué pour moi de socialiser. Dans des événements où se mêlent foule, musique et “réseautage”, j’oscille constamment entre euphorie, peur irrationnelle et abattement mélancolique.
Pour ce type d’évènements, j’éprouve une grande joie de revoir ou de rencontrer des gens de mon milieu professionnel et d’assister à des concerts mais l’anxiété et la peur s’invitent au banquet accompagnées de maladresses et d’un grand manque de concentration. Le contrôle que je dois exercer sur ma personne pour ne pas sombrer dans l’angoisse, pour rester concentré-e et ne pas dire n’importe quoi, faire des clowneries ou rire bien trop fort, conduisent à une fatigue forte mais aussi à des insomnies. Je pourrais tout aussi être “moi-même” et tomber le masque mais cela est difficile et risqué.
Je vous écris tout cela car je sais que cela vous fera du bien de savoir que vous n’êtes pas seul-e...
Mes traumas personnels me fragilisent dans ces situations mais il n’y pas que ça : agisme, classisme, psychophobie, LGBTQIA+phobies, patriarcat…
Vous en voulez d’autres ? Car y’a aussi toutes les autres oppressions qui ne me concernent pas mais qui me consternent, font profondément souffrir les copaines et ont de très graves répercussions sur l’ensemble de notre milieu professionnel.
Tout ce boulgi-boulga d’ondes négatives que je passe mon temps à tenter de surmonter (au cas où il vous viendrait à l’esprit de me dire que je me victimise ou que je ne fais que voir le mauvais côté des choses) se mélange à mes questionnements sur ma carrière, au bouillonnement de mon cerveau qui pense à une foule de stratégies de développement, au seum6 de m’éloigner pour un temps de la création, de la scène et de la musique.
Souvent, nous sommes assez isolé-es dans nos pratiques artistiques ou nous côtoyons les mêmes personnes.
On a beau se dire entre artistes “oh ! voyons-nous bientôt”, c’est très complexe d’y arriver entre les tournées, répétitions, tournages, enregistrements, résidences de création, temps de repos, vies de famille... Il faudrait que l’on arrête de se le dire car on passe notre temps à être triste de ne pas réussir à nous voir.
Les employé-es des entreprises font des séminaires, du team building, des afterworks.
Alors, au-delà des collaborations artistiques éphémères, nous retrouver entre pair-es, entre “camarades”, entre Adelphes artistes et “pros” nous mettant à l’aise, dans ce genre d’évènements (ou des cessions de co-working), c’est pratique, enrichissant et joyeux.
Mais c’est surtout une question de survie professionnelle.

Alors les artistes, convaincu-es ? On se voit où et quand ?
En attendant le prochain évènement festival / réseautage…
On tient le cap !
Focus Artiste : KosmoSuna 💙
J’ai profité de mon passage dans le Nord pour passer le week-end chez Alexis du duo KosmoSuna.
Heureux hasard du calendrier, le duo a sorti le clip (réalisé par Alexis lui-même) de leur magnifique chanson Only The Sea le vendredi suivant le festival Crossroads.
J’étais donc aux côtés d’Alexis pour ce moment étrange dans la vie d’un-e artiste qu’est une sortie. Il n’y pas d’applaudissements comme dans un concert, simplement des commentaires sur un écran auxquels il faut répondre rapidement pour ne pas fâcher l’algo. On s’attache aux nombres (de vues, de likes, de streams). On doit gérer des soucis de dernière minute.
Je réitère le conseil que je donne à tous les artistes et que j’applique désormais à moi-même. Faites en sorte de ne pas être seul-e le jour de la sortie d’un clip, d’un album, d’un single… Soyez préférablement avec une personne de votre entourage pro, d’un-e artiste qui connait le métier ou bien d’un-e proche qui vous soutiendra moralement et prendra le relai des tâches de la vie quotidienne si besoin.
Au-delà du fait que le clip de Only The Sea représente un challenge technique époustouflant pour un projet indé, je suis une fois de plus profondément touché-e par ce que KosmoSuna propose. C’est beau, c’est fort et cela dit tellement de choses sans les dire, avec des images oniriques, des mouvements et des émotions organiques.
La voix et les mélodies d’Alexis (baroques et modernes à la fois, en français et en anglais) me transpercent l’âme. J’ai l’impression que VoxAxoV a trouvé un Adelphe vocal.
VoxAxoV planche en ce moment sur un remix ambient de Only The Sea qui sortira en 2025.
Charlotte&Magic était un duo d'Indie Pop actif entre 2009 et 2019. Aujourd'hui inactif, le groupe voit son héritage musical renaître à travers un projet de réédition intitulé Revisiting The Future. Portée par Charlotte Cegarra via le label Unicum, fondé par Emily Gonneau, cette initiative propose une redécouverte du catalogue du duo. Les morceaux, publiés single par single dans un ordre inédit, offrent une nouvelle perspective sur une décennie de création musicale.
Les Chevalières de la Table Rectangle est un groupe informel créé durant les BIS de Nantes constitué d’artistes et de “pros” suite à des discussions à bâtons rompus ayant eu lieu autour de la table rectangle de l’appartement AirBnB loué par ce même groupe. Ces discussions étaient tellement intéressantes et passionnées que le groupe ratait les tables rondes du BIS de Nantes. Les réunions Table Rectangle se sont transformées en moment de co-working sur Paris : les membres du groupe se réunissent pour travailler chacun-e ou ensemble sur leur booking, leur compta, leur e-mails, en se donnant conseils et encouragements. Malgré les discussions toujours passionnées, la concentration est haute, le travail est fait et le sentiment d’isolement disparaît.
Pour en savoir plus sur le réseau Musiciennes&Co, lire l’article “Pour des fins de projets heureuses” ICI.
"Sorry not sorry" (expression, argot contemporain) : Expression anglo-saxonne populaire, utilisée pour exprimer une excuse sarcastique ou une absence de remords assumée. Elle traduit l’idée d’une personne qui reconnaît que ses actions ou propos pourraient être perçus comme offensants ou discutables, mais qui maintient son point de vue ou son choix sans regret.
Origine : Apparue dans la culture populaire, notamment sur les réseaux sociaux, l’expression reflète un mélange d’auto-assurance et de défi face aux normes ou aux jugements extérieurs. Elle est souvent utilisée dans des contextes humoristiques ou provocateurs.
Exemple : "J’ai mangé le dernier morceau de gâteau… sorry not sorry!".
Usage : Elle peut véhiculer différentes nuances selon le ton :
Humour léger : Pour signaler un comportement anodin mais assumé.
Provocation : Pour souligner une prise de position forte, parfois perçue comme rebelle.
Empowerment : Pour revendiquer son droit à être soi-même sans se conformer aux attentes des autres.
"Sorry not sorry" incarne l’esprit d’une génération qui valorise l’authenticité et l’affirmation de soi, même au risque de déplaire.
Source : chatgpt.com (je m’y suis mise un peu cette semaine)
Le masquage en psychologie désigne une stratégie ou un comportement consistant à dissimuler ses émotions, pensées, traits de personnalité ou comportements naturels pour se conformer aux attentes sociales, éviter des jugements négatifs ou préserver sa sécurité émotionnelle ou physique.
Ce concept est souvent étudié dans différents contextes :
- Troubles neurodéveloppementaux : Chez des personnes atteintes d'autisme ou de TDAH, le masquage peut inclure l'imitation des comportements neurotypiques pour s'intégrer socialement, ce qui peut être épuisant émotionnellement.
- Santé mentale : Le masquage peut aussi désigner la dissimulation de la détresse ou des symptômes (comme l'anxiété ou la dépression) afin de maintenir une façade de bien-être.
- Identité : Dans des contextes sociaux ou culturels oppressifs, des individus peuvent masquer certains aspects de leur identité (par exemple, leur orientation sexuelle ou leur origine culturelle) pour éviter des discriminations ou des violences.
Bien que le masquage puisse être une stratégie de survie dans certains environnements, il peut entraîner une fatigue psychologique, un sentiment d'aliénation et des conséquences négatives sur le bien-être à long terme.
Source : chatgpt.com
Seum (nom masculin, familier) : État de frustration, de déception ou d'amertume intense, souvent lié à une situation perçue comme injuste, vexante ou décevante. Le terme, emprunté à l’arabe dialectal "sèmm" (poison), est largement utilisé dans l’argot contemporain, en particulier parmi les jeunes générations, pour exprimer une forme de désarroi ou de colère contenue. Exemple : "Il a le seum d’avoir perdu au dernier moment."
Source : chatgpt.com