Quel beau titre piège à clics !
N’est-ce pas ?
Mon article tombe à pic…
…étant donné ce qu’il s’est passé avant-hier (élections européennes, dissolution de l’assemblée, tout ça, tout ça).
Pour les cas de désespoir, je vous invite à lire cet article et à le partager à vos proches en PLS1 : Le moment est venu d’espérer par Nicolas Galita 👌
La période que nous allons traverser va être haute en émotions (déjà qu’elle l’était bien depuis… toujours ?). L’utilisation des réseaux sociaux va être sûrement frénétique.
Vous allez être nombreuses et nombreux à vous tourner vers les réseaux sociaux pour trouver des informations, parler avec votre communauté virtuelle, inciter les gens à se mobiliser, partager votre stupeur et vos chansons d’espoir (VoxAxoV l’a fait hier sur Instagram)
Alors que…
Nous sommes beaucoup à avoir pensé à plaquer les réseaux sociaux, à ressentir un trop plein, à vouloir prendre du recul, à tenter de trouver d’autres manières de communiquer au public sur le net.
Pour preuve, les réponses à ma question en story sur Instagram de la semaine dernière.
Si vous pouviez quitter Instagram facilement, quelle serait la raison première qui motiverait votre décision ?





Pour info : j'ai eu d'autres réponses par message privé et cette story est dans le Top 3 des storys à réactions depuis que je pose des questions sur Instagram.
Pour être transparente, je ne quitte pas entièrement les réseaux sociaux. J’y reste un peu ou je les quitte presque. Lorsque l’on est artiste aujourd’hui, il est très difficile de communiquer sur ce que l’on fait sans les réseaux sociaux.
Mon processus d’éloignement des réseaux sociaux a débuté avec mon éloignement de Facebook début 2022 et le lancement de ce blog à la fin de la même année. C’est durant l’été 2023 que je me suis attelée, par la force des choses, à m’éloigner d’Instagram.
Depuis, je me sens beaucoup mieux même si ça n’est pas simple tous les jours d’avoir fait le pas (comme avec l’arrêt de l’alcool au début de ma sobriété).
J’ai envie de vous expliquer le pourquoi du comment depuis un bon semestre. Mais le sujet est si vaste qu’il me faudra plusieurs articles pour tout expliquer. Ainsi je débute une série qui ne sera pas régulière.
À chaque épisode, je rappellerais les précédents pour ne pas que vous perdiez le fil. Je vous expliquerai en quoi consiste mon utilisation minime des réseaux sociaux, je sais que le “comment” vous intéresse particulièrement.
Ma modération vis à vis d’Instagram me rappelle ma sobriété vis à vis de l’alcool
Je n’arrive pas à me modérer vis-à-vis des réseaux sociaux comme je n’arrivais pas à me modérer vis-à-vis de l’alcool.
Ma solution personnelle a été de réellement procéder à un éloignement franc des réseaux, comme j’ai totalement arrêté l’alcool.
Comme avec l’alcool, je ne prône pas la non-utilisation complète des réseaux sociaux. Je suis encore moi-même encore sur Instagram pour ma visibilité professionnelle.
Je ne prône rien du tout d’ailleurs. Nous n’avons pas assez de recul.
Myspace, Facebook, Instagram, Tik Tok, X… sont des noms si récents dans l’histoire de l’humanité. Il n’y a pas eu assez d’études. Il n’y a pas encore de code des réseaux sociaux comme il y a un code de la route.
J’expérimente à mes risques et périls une autre manière de faire, pour mon bien-être.
Peut-être un jour, je reviendrai en arrière, quand les réseaux sociaux me feront moins de mal, quand ils auront évolué (euh ?) ou quand je pourrais payer les services d’un-e community manager.
Pour une belle mise en bouche, je vous invite à regarder le film documentaire “Derrière nos écrans de fumée” disponible sur Netflix.
Genèse du processus
Dois-je notifier que j’ai vécu la mort de Myspace sur lequel j’étais très active musicalement et que je m’en suis très bien remise ?
Mon éloignement de Facebook
Le 31 janvier 2022, voilà ce que VoxAxoV a posté sur sa page Facebook :
Depuis, je n’utilise plus Facebook pour VoxAxoV. Je l’utilise très rarement pour poster sur mon mur personnel qui était pendant un temps devenu une vitrine de mes activités professionnelles.
J’ai arrêté d’être ami-es sur Facebook avec beaucoup de gens que je ne connaissais pas du tout ou que j’avais perdus de vue à raison. J’ai arrêté de suivre les pages qui m’étaient anxiogènes.
Petit à petit, mon utilisation personnelle de Facebook s’est réduite à peau de chagrin.
Sur mon fil d’actualité, n’apparaissent désormais que les posts des groupes privés auxquels je suis inscrite, qui sont encore très actifs et le groupe de Musiciennes&Co que je modère. Presque aucune page n’apparaît sur mon fil d’actualités.
Je délaisse complètement Facebook Messenger. Ne m’envoyez pas de message via ce canal !
J’ai enlevé ma date de naissance de mon profil Facebook pour que je m’épargne les messages d’anniversaire de parfait-es inconnu-es auxquels je me sens obligé de répondre.
J’utilise Facebook pour les évènements car tout le monde en fait de même.
Comme Facebook meurt doucement pour le type de musique que je fais et ce que je pense être mon public cible, s’en éloigner est chose simple pour moi.
Pour Instagram, ce fût et c’est encore la plaie.
Quand et pourquoi je me suis éloignée d’Instagram
Fin 2022 - Blog
Je lance le blog que vous êtes en train de lire. J’y passe beaucoup de temps.
Je partage ce que j’écris d’habitude en story ou en publications Instagram.
Je m’évite pas mal de temps passé sur Instragram.
Été 2023 - Nahel 💔
Le jeune Nahel vient d’être assassiné par le coup de revolver d’un policier à bout portant.
À raison, l’indignation et le choc se fait hautement ressentir sur les réseaux sociaux.
Je suis en vacances, incapable de me détacher des réseaux, submergée par l’émotion.
Je ressens ce désir fort de comprendre une fois de plus “pourquoi” cela s’est passé, alors que je connais la réponse.
Je veux savoir ce qui va se passer pour l’affaire, pensant que rester accrochée à Instagram me donnera des réponses.
Les publications ou les storys en écho à l’histoire de Nahel alternent avec les images de vacances des personnes que je suis ou bien avec les nouvelles concernant mon milieu professionnel.
D’une part, je n’arrive pas à trouver la sérénité nécessaire pour digérer une nouvelle “bavure” policière meurtrière. D’autre part, à regarder les images de vacances des autres, je ne profite pas assez des miennes. Enfin, je veux penser à autre chose qu’à mon métier et au milieu de la musique.
Surtout, ça devient épidermique. Je commence à ressentir du dégoût pour Instagram.
Imaginez un plat que vous détestez et qui vous donne envie de vomir ou de sortir de la pièce lorsque vous en sentez les effluves. Ou imaginez qu’on vous propose de boire une bonne bière brune alors que vous tentez de survivre à une gueule de bois phénoménale. Instagram me fait le même effet en juillet 2023.
Les vacances se terminent. Je reprends des forces et mon utilisation d’Instagram mais avec plus de distance.
Automne 2023 - Moyen-Orient 🕊
Puis il y a lieu l’attaque meurtrière du Hamas du 7 octobre 2023 et la riposte génocidaire du gouvernement Israëlien qui dure encore en ce jour du 11 juin 2024.
…
…
J’ai commencé à écrire de longs paragraphes sur ce que cela a été pour moi d’être présente sur Instagram durant cette période (d’autant plus qu’à cette même période débute l’épopée de mon diagnostic psychiatrique).
Mais j’efface tout. Mon histoire personnelle me fait dévier du sujet initial.
De plus, nous vivons une exacerbation de nos émotions sur les réseaux sociaux vis-à-vis de la situation en Palestine et en Israël, que l’on soit de très près, de loin ou pas du tout concerné-e par le conflit et ses répercussions en France.
Notre utilisation professionnelle d’Instagram est bousculée par ce qui se passe dans la société et dans le monde.
Ce qui est normal. Aujourd’hui, au surlendemain des élections européennes et de la dissolution de l’assemblée, nous sommes un grand nombre à être assez déconcentré-es au travail, nous désirons partager des choses à ce sujet, n’est-ce pas ?
Mais, selon moi, sur les réseaux sociaux, cette bousculade se fait à une vitesse qui ne nous permet pas de digérer posément les informations et par ricochet les émotions qu’elles nous font ressentir.
À partir de fin octobre 2023, face à l’ampleur du conflit au Moyen-Orient (et ce qu’il me fait revivre de mon passé), je dois une fois de plus m’éloigner des réseaux sociaux pour sauver ma santé mentale.
Aujourd’hui, enfin avant-hier et hier - Drame politique en France 🗳
Je continue l’écriture de cet article le jour de mon anniversaire.
Nous sommes dimanche, je devrais me reposer, flâner, continuer à jardiner comme je l’ai fait hier.
Oui mais voilà. Les élections européennes me volent la vedette.
Je remercie ma nouvelle sobriété internétique.
Vu comment je panique à la simple vue d’un monsieur n’ayant que le bulletin du rassemblement national dans les mains avant de rentrer dans l’isoloir.
Vu comment mon cerveau bouillonne en tournant en boucle sur le sujet.
Vu comment je dois demander à mon père de me donner les résultats et de m’expliquer ce qu’il se passe avec douceur, alors que je sais pertinemment que l’extrême droite va remporter haut la main les élections.
Vu comment je fais de même sur le groupe WhatApp Premium de l’Atelier Galita.
Vu comment je marche à toute allure pour me calmer dans les rues de ma ville ce dimanche à 23h en versant quelques larmes.
Vu comment je me réveille ce lundi en pensant de manière obsessionnelle à la situation politique française après 9 heures d’un sommeil lourd et suant.
Vu comment mon lundi est un “jour de rien” avec une sieste obligatoire de deux heures car mon esprit surchauffe et que mes émotions ne sont pas alignées.
Je peux facilement imaginer comment les réseaux sociaux me feraient sentir si je les utilisais “normalement”, comme avant.
Même si l’extrême droite n’a pas disparu par enchantement, je vous rassure, je vais bien, là maintenant.
Et vous ?
Le lundi, quand j’écris cet article, il pleut très fortement. Les grosses gouttes de pluie vont peut-être dissoudre la haine, qui sait.
Continuer l’écriture de cet article m’apaise.
Parler d’espoir, aussi.
Lire l’article de Nicolas Galita, aussi. Hop, le revoilà : Le moment est venu d’espérer.
Ne pas aller sur les réseaux sociaux autrement que pour partager des choses, aussi. Surtout.
Ma santé mentale et Instagram
La psychiatre est formelle : en plus de mon traitement particulier et d’un grand nombre d’autres recommandations, il faut absolument que je m’éloigne du plus de sources d’anxiété possibles pour que je garde l’équilibre.
JE RIGOLE CHAQUE JOUR DE CETTE TRISTE RÉALITÉ CAR :
La société est anxiogène.
Mon milieu professionnel est anxiogène.
Mon métier est anxiogène.
Mon métier repose entre autres sur la validation du public et des gens du milieu.
Mon métier repose entre autres sur la communication à ces groupes de personnes pour obtenir des laissez-passer qui les mèneront jusqu’à eux dans la vie non-virtuelle.
Cette communication a lieu en majeure partie sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux présentent une infrastructure particulièrement disruptive, anxiogène et addictive pour moi.
Les réseaux sociaux me nuisent spécialement à cause de mon trouble psy alors que je suis censée les utiliser quotidiennement dans mon métier.
Pour conclure, les réseaux sociaux sont validistes2 pour les gens comme moi.
Mes difficultés devraient vous faire réfléchir à votre utilisation d’Instagram
Les populations les plus fragilisées sont bien souvent les cobayes des futures manières de contrôler (pour mieux dominer) la population générale. Tout en étant en même temps, pour le meilleur et surtout pour le pire, les cobayes de certains progrès.
Si je souffre à ce point en utilisant les réseaux sociaux alors que je suis sensée les utiliser pour mon travail, ça veut dire qu’à un moindre degré, vous qui avez une santé mentale plus stable que la mienne, êtes atteint-es tout de même.
Il suffirait d’une petite dépression, d’une névrose qui ne passe pas ou d’un trauma sur la route, et bim, vous allez me rejoindre moi et les “fêlé-es qui laissent passer la lumière” dans notre club des “trop fragiles face aux algos”.
Voilà les captures d’écran d’un post Instagram sur les dangers des réseaux sociaux. C’est marrant que ce genre de contenus critiques soit partagé sur les réseaux sociaux, non ?









Voilà, ça ira pour aujourd’hui.
Je vous envoie beaucoup de force et d’espoir pour la suite.
Il nous reste encore du temps avant les législatives, occupons ce temps à ne pas désespérer, à préserver notre santé mentale et physique et à nous mobiliser comme nous le pouvons.
N’oubliez pas que la création et les collaborations artistiques sont un moyen idéal pour surmonter les tempêtes et déplacer des montagnes.
Bon Mois des Fiertés aussi 🏳️🌈🏳️⚧️
On tient le cap !
La position latérale de sécurité (ou PLS) est un geste de premiers secours à pratiquer systématiquement lorsque l'on est en présence d'une personne inconsciente, qui respire normalement et qui est décubitus dorsal (couchée sur le dos).
Source : Wikipedia
Validiste : qui fait preuve de discrimination envers les personnes en situation de handicap.
Bonjour Charlotte je te lis et suis surprise.. je comprends certaines choses .. Nahël?? Le pauvre Nael ?? Sa mère ? Une abrutie de taille
Le genocide palestinien?? Tu connais tout ? De cela pour dire que c est un genocide ?
Attention charlotte il faut être sur place pour avancer le lot « genocide «
Moi j ai de la famille qui reçoit des bombes ou roquettes sur la gueule à longueur d année
Comme t tu appelles ça ?
Oui un vote de mécontentement !! C est indispensable .. marre et marre de tous ces gauchos . Et bien pensants
Non les bisounours c est fini
Désolée Charlotte mais cela m a irrité sur quelques points
Maintenant tu as raison de t éloigner de ces réseaux de merde
Car ce sont des réseaux de merde ..
bises