Les violences sexistes et sexuelles dans le milieu de la musique
Version intégrale de ma prise de parole à l'Assemblée Nationale
Bonne année ! Que 2025 surpasse 2024 en tout point et vous apporte tout ce que vous espérez.
Sans plus tarder, entrons dans le vif du sujet.
Si vous ne l’avez pas fait, je vous encourage de lire mon article précédent. Il explique comment je me suis retrouvé-e à préparer, dans une maison glacée, une intervention à l’Assemblée Nationale pour la commission d’enquête contre les violences sexistes et sexuelles dans le milieu de la culture.
Comme promis, voici donc l’intégralité de ce que j’avais prévu de dire pour cette commission d’enquête.
J’aimerais commencer par dire merci pour cette commission d’enquête.
J’attendais depuis longtemps que quelque chose de cet acabit vienne d’en haut et je ne suis pas la seule.
D’où je parle
Je suis artiste, autrice, compositrice, interprète, je produis aussi ma musique. Je fais partie de la “classe moyenne” et parfois même de la “classe populaire” des artistes.
Par reproduction sociale, étant issue d’une famille d’artistes sans succès pérenne, et parce que l’ascenseur social n’a pas encore atteint mon étage.
La grande majorité de mes partenaires professionnelles sont aujourd’hui des femmes ou des personnes de minorités de genre.
Je fais de la musique hors cadre en termes de style et de temporalité, je fais aussi de la musique à l’image et malheureusement de moins en moins de concerts.
Et si j’en suis à cette situation globale c’est car je n’ai pas eu le choix, à partir d’un moment de ma carrière, en tant qu’artiste perçue comme femme et avec les traumas que j’ai vécu, d’évoluer avec peu de moyens en-dehors des sentiers battus de l’industrie de la musique.
Je prends beaucoup la parole mais…
Sur mon blog “Une vie d’Artiste” ou lors de conférences, je prends la parole sur des thèmes qui ont attrait à mon milieu professionnel : la santé mentale des artistes, les addictions, les inégalités de genre, l’agisme qui touche surtout les femmes, la difficulté de faire carrière, de perdurer, de remplir le frigo.
Je parle surtout de ce qui me concerne, et j’ai hélas beaucoup à dire sur ces sujets.
En somme, je veux dire ce que je n’ai jamais entendu dans ma carrière, ni avant moi ma mère et mes tantes toutes chanteuses.
Mais voyez-vous, j’ai un problème de taille. J’aimerais pouvoir dire le principal, le pire. Mais il y a une clause de confidentialité.
D’un côté, cette clause apaise et protège.
Mais cette clause musèle.
Et quand bien même, que se passe-t-il si on parle ? Est-ce qu’on va mieux ? N'avons-nous pas plus de difficultés ?
Et qui suis-je, moi ? Artiste inconnu du grand public.
Chaque personne qui parle à visage découvert prend des risques.
N’en déplaise à ceux qui pensent qu’une artiste qui parle, le fait pour prendre un peu plus la lumière.
Ainsi je dois peser mes mots tout le temps. J’ai hésité à venir aujourd’hui. J’ai peur en vous parlant. Et ce qui me donne de la force aujourd’hui, c’est le soutien que l’on m’a témoigné et la présence de mes consoeurs Suzanne Combo et Emily Gonneau.
L’auto-censure
L’auto-censure est un sport pratiqué par la grande majorité des artistes femmes ou de minorités de genre dans la musique, pour des faits minimes ou graves. Dans les prises de paroles médiatiques, sur les réseaux sociaux, dans les cercles professionnels.
La parole se libère, c’est vrai, mais n’oublions pas qu’on se concentre sur quelques artistes courageuses et qui ont peut-être malgré la souffrance, les moyens ou des ressources pour parler. Mais la majorité ne parlent pas, ou à demi-mot ou ne peut pas, faute de moyens ou d’entourage.
Agisme
Pour les raisons dont je ne préfère pas parler, ma carrière a pataugé voir a dû carrément s’arrêter durant de longs mois, c’était aussi juste après la pandémie. Il a fallu que je panse mes plaies. Que je repense ma carrière. Que je renaisse.
Mais comme toutes mes consœurs, je suis confrontée à un mal qui ne devrait pas en être un : l’avancée en âge.
Il y a eu cet article paru dans Libération en mai 2023 et écrit par Juliette Soudarin dont le titre est très évocateur “Industrie musicale : peut-on encore percer après 30 ans ?”. Dans cet article, le fondateur et directeur artistique d’un label indépendant reconnu prend la parole. Il dit :
Naturellement, lorsqu’on est en recherche active de nouveautés, on se tourne vers les jeunes. J’ai plus de chance de la trouver chez des artistes de 16 à 25 ans que chez quelqu’un qui a 35 ans et déjà des habitudes musicales.
Cette discrimination basée sur l’âge des femmes est très tabou dans le milieu de la musique.
D’abord, elle montre à quel point on imagine la carrière des artistes comme devant suivre une courbe exponentielle, avec des chiffres qui grandissent de plus en plus.
Ensuite, elle occulte complètement le fait qu’une carrière est faite de haut et de bas. Les artistes ne sont pas des machines et misent leur carrière à chaque sortie d’album et à chaque tournée.
La vie d’artiste est romanesque mais aussi et surtout périlleuse, mais pour les femmes et les minorités de genre, elle est encore plus semée d’embûches.
La liste des embûches
Il faut avancer avec peu de modèles, surtout pour les instrumentistes.
Résister à son sexisme intériorisé ainsi qu'aux injonctions contradictoires. Sacrifier vie sociale ou familiale. Maintenir une santé mentale et physique de fer. Jongler entre rôles d’artiste, de mère, de compagne ou de proche aidante. Ne pas vieillir ou ne pas atteindre les 35 ans. Il faut s’entourer moralement et juridiquement.
Supporter le sexisme ordinaire, les humiliations, les refus inexpliqués, les ruptures de contrat abusives, les enfermements abusifs dans des contrats, les spoliations de droits d’auteur.
Survivre aux violences sexistes et sexuelles, souvent sans encadrement, à l’impunité des agresseurs, et, en cas de plainte, aux épreuves du procès et à ses répercussions.
S’ajoutent pour certaines d’autres discriminations non liées aux genre et qui compliquent encore plus le cheminement.
Toutes ces embûches vous rappellent sûrement ce à quoi les femmes et les minorités de genre sont exposées dans la société en général.
Mais il y a des particularités pour les artistes de musique, des facteurs de risques multipliés. Cela tout au long de leur carrière et ce dès les périodes d’apprentissage.
Quelques particularités parmi tant d’autres
Les premiers groupes de musique se forment plus facilement entre garçons, tandis que les filles y sont souvent cantonnées au rôle de chanteuses ou en sont tout simplement exclues.
Lorsqu’elles parviennent enfin à intégrer ou à créer un groupe, les femmes artistes se retrouvent le plus souvent dans des formations à dominante masculine.
La vie de ces groupes débute souvent à domicile ou dans des lieux de répétition fermés. Les membres sont généralement des ami-es, voire des membres de la famille. Il faut une certaine connivence pour travailler ensemble.
Dans ce contexte, la frontière entre vie professionnelle et personnelle devient floue. Ce flou poursuit les artistes à leur dépends durant toute leur carrière.
Cela amène à des situations professionnelles complexes. Je pense au cas particulier des couples à la scène comme à la ville, le compagnon peut être pour l’artiste femme un rempart, comme un garde du corps contre des violences qu’elle pourrait subir, mais il peut aussi perpétrer ces mêmes violences.
Il faut aussi se rendre compte que les artistes de musique s’adonnent à beaucoup d’activités différentes dans de nombreux lieux différents.
On fait des résidences de création ou de répétition, on va en studio d’enregistrement, on se retrouve sur des tournages de clips, on nous prend en photo, on tourne dans un nombre incalculable de salles de concerts, on passe dans des radios, sur des plateaux télés, on se rend à des évènements professionnels, on est sur les réseaux sociaux.
Nous sommes constamment en mouvement et partout et nous multiplions ainsi notre exposition aux risques de violences.
Les artistes ont aussi une multitude de partenaires professionnel-les.
Pour les partenaires artistiques, co-créateurs, techniciens et instrumentistes, le danger réside dans les répétitions à huis clos, l’isolement avec les mêmes personnes et l’éloignement des proches en tournée.
La santé physique et psychique des artistes, en particulier des femmes et des minorités de genre, est mise à rude épreuve. Les congés et arrêts maladie sont rares, car annuler un concert ou une tournée a des conséquences trop lourdes. Ce qui fait qu’on travaille très souvent malade. Pour ma part, j’ai pris mon premier arrêt maladie à 40 ans.
Par ailleurs, le milieu de la musique tolère les addictions plus qu’ailleurs. La prise en charge des conduites addictives est d’autant plus complexe pour les femmes, car elles sont soumises à des attentes spécifiques et elles dissimulent souvent mieux leurs addictions pour préserver leur image et n’en sont parfois même pas conscientes elle-mêmes.
La maternité et la parentalité représentent un problème de taille. À un tel point qu’un collectif s’est créé pour soutenir les concernées : L'association Le Collectif Les Matermittentes (LCLM)1.
Nous vivons tout cela et nous nous devons de garder bonne figure sur scène, sur les réseaux sociaux, dans les médias, avec nos partenaires professionnels.
Comme je l’ai expliqué plus tôt, nous nous auto-censurons pour ne pas faire de vague et mettre en péril quoi que ce soit. Le témoignage pour Médiapart de l’artiste Flore Benguigi2 ancienne membre du groupe l’Impératrice est très évocateur sur ce point.
Les stratégies
Dans ce contexte global de difficultés, les artistes femmes et de minorités de genre déploient consciemment ou inconsciemment des stratégies de survie.
En 2016, j’ai assisté à une conférence sur les inégalités de genre dans la musique où était présente Marie Buscatto, professeure en sociologie et chercheuse3. Et elle avait listé plusieurs de ces stratégies. J’avais l’impression qu’elle déroulait ma vie, celle de ma mère ou de mes tantes, celles de tellement de consoeurs.
Les femmes vont adopter des attitudes que l’on ssocie traditionnellement aux hommes (assurance, autorité, prise de risques, impartialité).
Ou alors elles vont jouer la carte de la féminité. Elles sont là où on les attend, belles, souriantes, minces etc. Elles peuvent en venir à mentir sur leur âge.
Ou alors les femmes misent sur l’excellence, l’excellence technique notamment, ou en se dirigeant là où sur le papier le genre n’est pas pris en compte : les concours, les diplômes de conservatoire.
Autre stratégie, certaines misent sur la famille, des collectifs ou des groupes entre pairs.
Autre stratégie, certaines vont se tourner vers une nouvelle activité dans le milieu de la musique. Comme les spectacles pour enfants ou la musicothérapie, où le genre féminin est perçu comme plus compétent, l’enfance et le soin.
D’autres quittent leur rôle d’artiste mais choisissent des emplois plus stables dans des entreprises du secteur.
Et à cette stratégie on peut ajouter celle de ne plus travailler dans le secteur de la musique. C’est ce qui fait qu’on observe une évaporation des artistes femmes après 35 ans.
Et à cette stratégie on peut ajouter celle de ne plus travailler dans le secteur de la musique. C’est ce qui fait qu’on observe une évaporation des artistes femmes après 35 ans.
J’ai aussi observé une tendance ces dix dernières années : les femmes et les minorités de genre lancent des projets solo. Être seule à la barre réduit l'exposition aux risques de violence au sein du groupe, et je pense que c’est aussi pour cette raison que j’ai moi-même lancé un projet solo en 2019.
Mais le revers, c’est que notre travail est souvent moins pris au sérieux faute de présence masculine, et qu’il est plus difficile de mener un projet quand on est déjà économiquement et socialement fragilisé.
Alors j’ai dressé un tableau sombre.
J’aimerais cependant ajouter quelques notes lumineuses !
Depuis une dizaine d’années de nombreux collectifs, réseaux et associations pour les femmes et les minorités de genre ont vu le jour.
J’ai moi-même co-fondé avec d’autres artistes, Musiciennes&Co, un réseau d’entraide, actif de 2015 à 2022.
Ces réseaux et collectifs sont créés par et pour les concernées, car personne d’autre ne se préoccupe de leurs problèmes spécifiques.
Grâce à ces communautés, j’ai pu rencontrer de nouvelles partenaires, renforcer un peu ma confiance, trouver du soutien dans des moments difficiles, trouver des missions, des concerts parfois.
J’ai aussi pu entendre une multitude de voix, faire entendre la mienne. Je me suis nourrie de ces témoignages qui ont éclairer mes problématiques, ce qui m’amène aujourd’hui à prendre la parole.
Mais !
Dès qu’on sort de ces cercles sécurisants et très fragiles, on se heurte à nouveau à l’industrie musicale, à ses inégalités et à ses violences. Et il y a de moins en moins de fonds pour ces initiatives et les personnes qui les pilotent.
Je pense que c’est la raison qui nous à pousser, nous, les artistes en charge bénévolement de Musiciennes&Co, à mettre en pause les actions du réseau après la pandémie, en 2022 : nous avions très peu de moyens et devions chacun-es mener à bien nos carrières complexes et fragilisées par la pandémie.
Solutions !
J’aimerais pouvoir vous en lister une foule mais je n’ai pas le temps. Je vais m’en contenir à 3.
Soutenir les artistes femmes et de minorités de genre vieillissantes. Aussi car elles ont plus de chances d’avoir vécu dans leur parcours des micro-agressions ou des traumas. On mise beaucoup sur la prévention et c’est très bien, mais une fois que le mal est fait ? Il faudrait penser à toute une stratégie à élaborer pour contrer l’agisme dans le milieu de la musique, et aussi réfléchir à une prise en charge et une éducation à la gestion de ces traumas.
Je dirais aussi qu’il faut soutenir les artistes qui prennent la parole. Leurs témoignages ravivent parfois des souvenirs de violences qu’on a enfouis mais ça créé des prises de conscience et on sait que c’est un premier pas vers des actions ou un parcours de soin.
Flore Benguigui raconte par exemple avoir perdu sa voix à cause de ce qu’elle vivait. Moi, à partir d’un moment assez précis, j’ai souffert d’hyperacousie, une affection qui amplifie les sons et les rend douloureux, pas de bol pour une musicienne. J’ai compris que mes traumatismes lorsqu’ils ont eu lieu et après coup, avaient énormément amplifié cette condition qui a profondément affecté ma vie professionnelle et artistique.
Pour finir, moi je me place du côté des artistes, et j’ai envie de dire, écoutons leurs chansons.
Aussi dans ce cas, ne séparons pas les artistes de leurs oeuvres.
Tellement d’artistes femmes ou des minorités de genre parlent poétiquement ou parfois très frontalement de leur vécu : violences conjugales, manque de confiance en soi, rapport au corps ou au genre, humiliations, relations hommes femmes, viol, amours queer, empouvoirement, cyberharcèlement, impunité des agresseurs, solidarité.
On pourrait faire des compilations entières de chansons sur les violences sexistes et sexuelles.
On applaudit bien souvent ces chansons, on les récompense même mais sans véritablement répondre aux attentes qu’elles impliquent.
C’est devant nos oreilles. Écoutons ces chansons et répondons leur vraiment. Car c’est aussi pour ça originellement que nous faisons ce métier, rendre compte consciemment ou inconsciemment en émotions et en musique de ce qu’il se passe dans nos vies et dans la société.
…
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Les suites de mon précédent article
Dans cet article, je vous ai fait part de la triple peine des artistes sexisées qui militent pour l’égalité des genres.
Extrait :
Ma précarité financière d’artiste, amplifiée par mon genre et mes traumas, me contraint à investir mon énergie dans la guérison et le militantisme non rémunéré, ce qui freine ma carrière, alimente encore plus cette même précarité et m’expose à des risques supplémentaires liés à mon engagement.
J’osais vous parler de mes difficultés financières en vous demandant de l’aide pécuniaire ou immatérielle.
Et bien ! À la suite de la publication de l’article, j’ai reçu des retours très positifs, deux personnes ont pris l’abonnement payant au blog, j’ai reçu des dons PayPal, un abonné du Club des Vies d’Artistes en a profité pour me demander un RDV conseil.
Une semaine plus tard, j’ai tout de même fait un post sur Instagram. Le post a récolté “beaucoup” de likes et de partages pour l’instagrameuse désintéressée que je suis, tout en me faisant gagner de nouveaux followers :

Merci beaucoup 💜
J’ai bien fait d’oser même si c’était complexe de le faire. J’en ai tiré une belle motivation pour le début d’année et cela m’a aidé financièrement.
J’espère que cela vous inspirera à oser à votre tour !
Je continue donc sur ma lancée en vous présentant une autre manière de me soutenir si vous désirez faire appel à unes de mes compétences : prendre la parole.
Focus sur mes prises de paroles
En 2024, j’ai pris la parole plus d’une dizaine de fois dans des podcasts, conférences, tables rondes et ateliers, faisant de cet exercice, à mon grand étonnement, un pan clé de mon activité professionnelle.
Certes les concerts me manquent, mais partager sur des thèmes qui me tiennent à cœur et que je maîtrise de mieux en mieux comble un autre besoin viscéral.
Je prépare ces interventions comme des concerts : avec soin pour certaines (Assemblée Nationale, ateliers sur la santé mentale) et une dose d’improvisation pour d’autres (podcasts, tables rondes).
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Pour conclure
Ce blog connaît une croissance douce et constante.
Bien entendu, j’aimerais qu’il me permette de compléter mes revenus à la hauteur du temps et de l’énergie que j’y consacre.
Mais vos soutiens, vos encouragements, vos retours et votre fidélité me portent.
J’expérimente et j’apprends en chemin, cherchant sans cesse à trouver un équilibre entre le temps que je consacre à écrire et ce que cela m’apporte en retour, tout en évitant de m’épuiser.
Je vous souhaite de trouver votre propre équilibre dans vos projets, tout comme j’essaie de le faire. Puisse ce chemin singulier mais sincère être une source d’inspiration pour vous, comme vos retours le sont pour moi.
On garde le cap !
“Nous sommes un collectif bénévole de défense des droits des professions à caractère discontinu lors de leur congé maternité ou arrêt maladie” www.matermittentes.com/
Magnifique hasard, Marie Buscatto a été auditionnée l’après-midi de notre intervention pour la même commission. À visionner ICI.