Mon amie & collègue, l’artiste Scarlett, va sortir le 28 octobre le morceau “Moon 2810” via Golden Grey, le label indé que je gère.
Vous pouvez pré-sauvegarder le morceau ici :
https://wiseband.lnk.to/Scarlett-Moon-2810
Ou en cliquant sur l’image de la pochette :
J’en profite pour faire un article (rapide) sur le pré-save, la pré-sauvegarde, la pré-commande etc des musiques sur les plateformes de streaming.
C’est une pratique de plus en plus répandue que les artistes et le public commencent à maîtriser.
Mais pour les nouveaux et les nouvelles venu-es dans le milieu, les old-school, les réfractaires et pour les autres, rien de mieux que quelques explications.
Le pre-save, c’est quoi et pourquoi c’est important ?
Rien ne sert de répéter ce qui a déjà été expliqué plusieurs fois.
Vous pouvez donc visionner la vidéo express de notre Daphné Swân nationale, si pédagogue :
Je suis aussi tombée sur l’article de Laurent Auffret (artiste, arrangeur, blogueur, boss de label indé… un collègue quoi) que j’ai trouvé pertinent (et drôle) :
Extrait de l’article :
Ces outils (de pré-save, pré-commande, pré-add) de préparation de sortie servent à donner le temps aux artistes ou labels de développer l’intérêt de leur communauté et cultiver la curiosité du marché avant une sortie. Prendre les gens par surprise, c’est prendre le risque qu’ils ne soient pas prêts, qu’ils reportent à plus tard l’écoute ou l’achat, et finalement n’écoutent pas votre musique.
Organiser un rendez-vous ne nécessite pas un engagement de leur part, mais sème déjà une petite graine à arroser de relances qui peut pousser et fleurir sans grand effort (Karine vous le confirmera, les petits efforts quotidiens valent mieux que de trop rares coups d’éclat).
Je vous fais part aussi d’un autre intérêt que j’y ai trouvé, moi : amener à une action sensorielle pour contrer l’oubli. Un “call to action marketing” (je ne sais pas si ce mot existe vraiment).
Une pré-sauvegarde engage les gens à faire quelque chose, à “appuyer sur un bouton”. Enfin un écran. Au temps du #ToutVirtuel, amener les gens à agir concrètement, c’est bien. Le pre-save allie la pensée à un geste, aussi infime et digital qu’il soit.
Avant le pre-save, on faisait comment déjà ?
Durant cette période assez courte et plutôt récente où les pré-commandes physiques ne se faisaient plus vraiment et où les pré-sauvegardes sur les plateformes de streaming n’existaient pas, nous donnions “simplement une information” pour teaser les sorties à venir.
On en parlait dans nos newsletters ou on postait sur Myspace, Facebook, Instagram, Twitter, YouTube, Dailymotion, Noomiz… une photo, la pochette de l’oeuvre sur le point de sortir, une vidéo… avec l’information cruciale “rendez-vous tel jour pour découvrir notre musique”. C’est toujours le cas ceci dit.
On redoublait d’ingénuité pour créer de l’engagement : emploi du “tu” ou du “vous”, jeu concours, bonus, cadeau pour la release party, partage d’infos exclusives, concert spécial… Ça, aussi, c’est toujours le cas, non ?
Dans un monde utopique, cela devait suffire et tout le monde devait être content. Mais les artistes étaient des milliers à annoncer leur sorties futures. Mmmm, ça aussi, c’est toujours le cas !
Il me semblait souvent qu’une bulle irréelle de “choses à venir” gonflait sans cesse en prenant toute la place, en éclatant jamais, les “choses à venir” innombrables se noyaient dans les oubliettes d’internet et ne se “réalisaient jamais”. Zut, ça aussi, c’est aussi toujours, mais genre toujours, le cas.
Je me sentais parfois en décalage, “pas dans l’instant présent”, pleine d’un FOMO1 doux et surmontable, et d’un sentiment aussi confus que celui qui s’empare de moi devant les photos de balances faites et du groupe qui vous attend avec une scène de salle de concert vide ou celles, plus mystérieuses, affublées de la fameuse légende “quelque chose se prépare”.
La pré-sauvegarde des musiques à sortir me fait réellement éviter cette bulle irréelle.
Peut-être la mise en attente m’est compliquée ? Il me faut plus qu’une simple information ? Comme quand j’arrive à patienter grâce à la musique de mise en attente de la CAF car je fais des doubles voix avec les “da da dou da da dou da”. Il me faut un but à noter quelque part ? Il me faut l’assurance par le geste que l’information reçue n’est pas vaine ? Peut-être tout cela a à voir avec mes capacités mémorielles ?
Je viens de me perdre 30 minutes sur le web à la recherche d’études sur la mémoire, les réseaux sociaux, la musique, les actions à mener pour que les artistes sortent du lot dans le flot incessant d’annonces d’actualités toutes plus décoiffantes les unes que les autres…
¡ Cet article se veut [Mini] alors je m’arrête là !
Parlons de Moon 2810, le morceau à pré-sauvegarder
ICI : https://wiseband.lnk.to/Scarlett-Moon-2810
Moon 2810 est un morceau (magnifique) de musique dite néo-classique ou contemporaine.
Un piano solitaire, des cordes et des vents s’entremêlent dans le brouillard nocturne qui soupire, la tension monte et…
Je n’en dis pas plus !
Le morceau ne fait que 2m59 mais qu’est-ce qu’il est beau !
Une symphonie de poche potentiellement extensible qui serait parfaite pour la bande originale d’un film fantastico-dramatique avec une happy-end dans la pénombre très douce-amère.
Le but de cette sortie, au-delà de nous donner des frissons, est que Scarlett sorte à chaque pleine lune un morceau dans un style qu’on ne lui connaît que trop peu dans l’espoir qu’une maison d’édition spécialisée dans la musique à l’image remarque son talent indubitable en la matière.
Enfin, tout de même, la splendide styliste Clara Daguin sait que Scarlett peut habiller musicalement des moments pour les rendre encore plus exceptionnels :
Ah la la la… me voilà une fois encore manager à mon insu.
Revoici le fameux lien de presave :
https://wiseband.lnk.to/Scarlett-Moon-2810
Comme nous allons, si tout va bien, recommencer l’exercice souvent, cette 1ère sortie pour la pleine lune en taureau du 28 octobre (les astrologues dans la salle pourront nous faire part de leur commentaires) va nous servir de test, va permettre à Scarlett d’apprendre les rouages des sorties digitales (et la promo organique qui va avec), d’affiner l’univers visuel ébauché par Asch...
D’un point de vue personnel, cela me fait réviser mes essentiels en matière de sortie digitale (sans me tromper de fichier audio2), m’aide à ne pas trop stresser quand il s’agit de cliquer sur le bouton “lancer la distribution”, m’apprend à prendre du recul parmi beaucoup d’autres bienfaits…
C’est tout pour aujourd’hui
Oui parce qu’il y a eu le MaMA Festival & Convention la semaine dernière et je pourrais vous écrire un roman à ce propos si je ne me retenais pas.
Ce MaMA fut pour moi renversant et émouvant. Il m’a ouvert des pistes pour mon avenir, mon coeur et mon corps. Il m’a fait me sentir mieux dans ma vie personnelle et professionnelle. Il m’a fait ceci et puis cela.
Je me réserve encore du temps pour digérer ces 3 jours et je vous prépare un article didactique sur “comment gérer les après gros évènements comme le MaMA”.
Cela me laissera du temps pour trouver un titre plus correct.
En attendant…
Gardons le cap !
Le syndrome FOMO (de l’anglais : fear of missing out, « peur de rater quelque chose ») ou anxiété de ratage est une sorte d'anxiété sociale caractérisée par la peur constante de manquer une nouvelle importante ou un autre événement quelconque donnant une occasion d'interagir socialement.
Source Wikipédia.
Je fais référence à ma pire étourderie professionnelle que je narre à la fin de l’article fleuve consultable ICI LÀ ICI
Même combat pour les romans ! Y a le principe de pré-commande à la place du presave (mais encore faut-il que la maison d'édition la propose 🙄😅). Ça a l'air top en tous cas... Je presave 🤭