Toc Toc !
Oui ?
C’est la rr… rrrrr
Entrez ! …
C’est… la… rentrée.
Diantre ! Comme je n’aime pas ce mot et ce qu’il implique.
Voici la Playlist Sans Nom mise à jour pour passer cette épreuve :
Je vous propose un challenge !
Si vous réussissez à faire s’abonner un-e artiste à ma newsletter, je vous offre la possibilité d’en savoir plus sur la création (cocasse) de la vignette de la Playlist Sans Nom et de connaître l’astuce qui m’a permis de contourner le problème de l’impossibilité de créer des vignettes de playlists YouTube.
La personne s’abonne. Vous m’envoyez un mail “Bidule s’est inscrit-e à ta newsletter grâce à moi” et hop, je vous réponds avec l’histoire cocasse et l’astuce !
J’offre l’anecdote et ce savoir aux membres du Club des Vies d’Artiste avec une newsletter spéciale que j’enverrai d’ici dimanche !
Je n’aime pas la rentrée
Pourtant, enfant, j’aimais l’école. L’école me manque (l’égalitaire et l’utopique).
Pourtant, j’aime l’arrivée des fournitures scolaires dans les magasins dès le mois de juillet même si cela en dit long sur notre société capitaliste #passionpapeterie ✏️
Depuis quelques années, j’ai du mal à supporter l’emploi du mot “rentrée” ou de l’expression “c’est la rentrée” (avec un enthousiasme sautillant) pour parler d’autre chose que de la « rentrée des classes ».
L’utilisation du mot dans le milieu de la musique m’est encore plus pénible s’il ne s’agit pas clairement de quelque chose qui fait référence à l’école.
« C’est la rentrée » est écrit partout sur la communication des salles de concerts, des médias culturels, des artistes…
Ça n’est vraiment pas grave en soi.
Mais j’ai quelques blocages exagérés et irrationnels avec les “marronniers”1 des musiques actuelles.
Les partages de statistiques Spotify sur les réseaux en fin d’année.
La phrase “quelque chose se prépare”.
Les photos de scènes vides avec les instruments posés et la légende “balances faites”.
Les calendriers de l’avent au mois de décembre.
Les photos d’éco-cups emplies de bières ou de pass de festivals avec la légende “Tata Festival, nous voilà”.
Etc Etc
Je ne vous juge pas si vous vous adonnez à certains de ces marronniers. Je m’y adonne moi-même.
Mais
L’art est censé questionner la réalité, nous en détacher pour mieux vibrer et danser avec sa dureté infaillible.
Et voilà que l’on me replonge dans une obligation d’assiduité, de bonnes notes et de journée dont je ne suis pas la maîtresse2.
Je veux vivre ma vie comme si elle était un temps de vacances infinies. Je veux travailler sans en avoir l’impression et l’air.
Je ne veux pas rentrer car je ne veux jamais vraiment partir.
Je ne veux plus sentir la vie comme une ligne droite fatigante entrecoupée de petits bouts de répits.
Je la veux ronde et cyclique.
Vous pourriez me rétorquer :
Et bien si les vacances et la rentrée arrivent chaque année au même moment, c’est bien que c’est cyclique !
Mais
Ça n’est pas un cycle idéal. Les vacances et la rentrée sont politiques.
Il suffit de regarder ce que nos gouvernements racistes nous ressortent sur l’islam pendant ces périodes pour comprendre où je veux en venir.
J’aimerais oublier que la société existe avec son lot d’inégalités, de souffrances et d’injustices.
Mais
Je ne peux pas échapper à la réalité. La vie est politique. Du moins pour moi.
À un moment ou a un autre, il me faut entrer à nouveau dans la danse sociétale, replonger dans mon milieu professionnel, zigzaguer entre ses us et ses coutumes et être confrontée à ses problématiques.
Pour mieux les transcender ! Oui, j’ai employé une phrase à la mords-moi-le-nœud.
Alors
Plutôt que de publier l’article « bilan de l’été » que j’écris depuis le début du mois de juillet (au départ ça n’était pas un bilan forcément)…
Plutôt que de vous faire la liste de toutes ces jolies choses « qui se préparent » en « cette rentrée » qui vont vous décoiffer ou vous faire sentir petit-e car rien de folichon ne se prépare pour vous…
Je fais ma … rentrée en vous partageant ma Playlist Sans Nom mise à jour.
Et puis tout de même, je vous partage en vrac :
Une liste d’évènements à ne pas manquer !
Ouverture des candidatures pour La Nouvelle Onde
En avril dernier, j’ai annoncé le partenariat entre Une Vie d’Artiste et La Nouvelle Onde.
En partenariat avec le MaMA, le CNM, She.Said.So France et la GAM, La Nouvelle Onde braquent les projecteurs sur la génération montante de talents de la filière musique.
Il n’y a que deux conditions :
- Etre né.e à partir de 1994
- Travailler dans la filière musique, peu importe votre nationalité.
Une Vie d’Artiste offre un an d’abonnement gratuit à son Club aux lauréat-es artistes entrepreneur-es en parallèle d’un nombre incroyable de prix !
> Candidatez ici <
“Plus de BPM, moins d’OGM” : évènement parisien ce samedi 16 septembre
Je reprends doucement le chemin des sorties après près de deux ans d’ermitage.
Ça n’est pas simple car, entre autres problématiques, je suis sobre (alors que j’avais un bon penchant pour la fiesta alcoolisée). C’est un sujet important dont je vous parlerai bientôt…
J’ai choisi un évènement qui colle à mes valeurs.
Pépite en piste organise à la Recyclerie un “talk & teuf” (gratuit) autour de l’écologie dans le milieu de la musique électronique : table ronde, performances artistiques, expo, DJs sets.
Le descriptif de leur évènement Facebook m’a fait sourire :
Vous le savez toustes, y’a le feu au lac, et non, ça ne va pas bien se passer (contrairement à ce que dit Gérald).
L’idée n’est pas de pleurer autour de nos poubelles à tri, mais de se réunir, réfléchir, parler de sujets qui nous touchent, et trouver des solutions. Ici, on estime que le niveau écocups, toilettes sèches et tri des déchets en milieu festif est acquis, et on est là pour passer à la vitesse supérieure.
Alors concrètos, on fait comment pour agir - en tant qu’acteur·ices de la musique et en tant que festivalier·es ?
L’association dont je suis membre Music Declares Emergency modèrera la table ronde à laquelle sont invitée des collectifs engagés pour plus d’écologie sur les dancefloors : Gogo Green, Amapola et la Prairie du Canal.
Gratuit sur inscription ICI LÀ OUI BIEN LÀ
JIRAFE des Musiques Actuelles du 18 au 22 septembre à Paris
Avant toute chose, sachez que des évènements de ce type sont organisés un peu partout en France.
Si vous n'habitez pas en région parisienne et que vous vous déplacez parfois à la capitale pour votre activité artistique, que vous ne remplissez pas encore des SMACs et/ou que vous avez envie de réseauter et d'apprendre, je vous conseille fortement de vous y rendre.
La JIRAFE a une place particulière dans mon coeur pour pleins de raisons.
C’est lors de l’édition 2015 que j’ai rencontré Muriel et Yasmina, les deux autres fondatrices de Musiciennes&Co.
J’y ai rencontré ou consolidé des liens avec énormément d’artistes et de "pros" du milieu. J’ai appris énormément en me rendant aux conférences. J’ai étoffé ma vision du milieu (vu le nombre d’injonctions contradictoires qui y sont dites d’une conférence à l’autre).
Je suis aussi ravie du fait que l’évènement évolue avec son temps, avec, par exemple, toute une série de tables rondes sur la Responsabilité Sociétale des Organisations (j’ai prévu d’assister à toutes).
Le lieu des conférences est accueillant, accessible PMR et moins anxiogène que le MaMa (quoique nous soyons assez serré-es parfois). Il y a un peu moins de bruit qu’à la JIMI.
Il y a des concerts très chouettes.
Je ne vais pas vous en dire plus car tout est très bien résumé ICI
RÉSERVEZ AU PLUS VITE !!
Et puis, j’interviens lors d’une conférence sur “Les dispositifs en faveur des femmes dans la musique”
J’ajoute personnellement “et des minorités de genre” 🏳️⚧️
C’est La GAM, la Guilde des Artistes de la Musique qui m’a invité pour parler de mon expérience avec Musiciennes&Co. Adhérez à la GAM et plus vite que ça !
Je retrouverai l’artiste et productrice Katel (amie de Musiciennes&Co et dont j’aime énormément le travail, ça tombe bien), les associations Gogo Green et She.Said.So France 💪
Voilà !
C’est fait.
Maintenant, entrons dans la danse.
Et gardons le cap !
Un marronnier, en journalisme, est un article ou un reportage d'information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible.
Source Wikipedia
Je me rends compte qu’utiliser le mot “maîtresse” au lieu de “maître” pour “être maître de la situation” sonne étrangement.
Merci pour ce mail ! Je suis tellement d'accord avec toi, j'apprends aussi le mot "marronnier" et je t'enjoins à continuer à utiliser "maîtresse" dans "être maîtresse de la situation". 💜
Et, parce que ça peut avoir un intérêt dans le milieu musical, sache que dans mon roman, j'utilise "mentoresse" en guise de féminin pour "mentor", parce que merde quoi !