Très vaste sujet, qui selon moi, va au delà des histoires de rémunérations et qui touche au rôle qu'à la musique dans nos vies.
Je vois de plus en plus de discussions au sujet de Spotify sur le web et je note quelques aspects qui reviennent tout le temps:
- La plupart des auditeurs ne savent pas ce qu'implique Spotify et le streaming en general pour les artistes. Quand ils sont mis au courant, ils veulent trouver d'autres solutions.
- Ce qui les en empêche c'est le côté pratique: la portabilité, l'accés à plein de musique, le fait de pouvoir faire des playlists et les découvertes qu'ils font.
Donc je me dis, qu'il y a énormément d'éducation à faire sur:
- le streaming. Ça veut dire partager nos situations comme tu le fais là. Les pros n'aiment pas ça: fuck them ! Ils profitent du système donc c'est pas étonnant.
- La place de la musique, où "la musique n'est pas un bien de consommation". C'est quelque chose avec laquelle tu developpes une relation: ça demande du temps, de l'attention car c'est ça qui crée du SENS. La musique est un rituel.
-> Avoir accés à des millions de titres n'a aucun sens. Y avoir accés *potentiellement* oui, mais pouvoir tout écouter non.
-> Il y a des façons bien meilleures que les algorythmes pour faire des découvertes. Cliquer sur un hashtag sur Bandcamp par exemple, ou sur le profile de qqun qui a acheté un album que tu aimes déjà. Moi ça me parait évident mais quand je partage cette dernière "technique", je me rend compte que les gens n'y pensent pas.
Donc on a besoin de Transparence et de redefinir notre rôle en tant qu'artiste, d'être clair sur les valeurs qu'on veut porter et agir en fonction (CF arrêter de faire des trucs qui les trahissent). Tant qu'on se consuira comme des produits de consommation, on sera considéré comme tel, c'est à dire, comme des commodités facilement remplaçable et mis en concurrence.
C'est exactement ce que je me dis : beaucoup d'éducation pour le public. Peut-être passer par un changement de notre "consommation de musique". Une sorte de décroissance de nos habitudes d'écoute.
Et bien entendu que c'est bien pratique le streaming. Moi-même j'ai un abonnement à Apple Music et je me demande souvent si j'arriverai à "vivre sans" (la réponse est oui bien entendu mais ça serait moins confortable). Peut-être passer sur Deezer ou changer un jour. Que sais-je.
Les pros - du moins pas les majors et les grands groupes - sont dans le même cas que les artistes indés : en galère avec le streaming :D C'est compliqué pour un petit label de rentrer dans ses frais, de signer des artistes en développement, de prendre des risques, d'investir etc. quand on sait que ça va être la galère pour viser le millions justement 😅
AH ÇA LA PLACE SACRÉE DE LA MUSIQUE et de l'art en général JE SUIS SI D'ACCORD.
Perso je ne suis pas pour un boycott du streaming (et des réseaux sociaux d'ailleurs) à l'heure actuelle. Je suis plutôt : mon énergie s'amenuise beaucoup plus vite que la plupart des artistes indés qui sont déjà facilement au bord du craquage, donc je vais tenter de concentrer mon énergie ailleurs et prendre le streaming pour l'instant comme un "facteur de découvrabilité" vu qu'il faut viser le millions pour rentrer dans ses frais. C'est triste mais c'est comme ça pour l'instant, peut-être dans 1 mois je changerai d'avis. Après, mes 3 projets principaux sortent des sentiers battus (pour des raisons différentes), je peux me permettre d'avoir ce genre de manière de faire / idées...
Oui voilà: une sorte de décroissance même si j'aimerai trouver une expression qui ne soit pas dans l'antagonisation ("dé-"). Une "reritualisation" peut-être ?
Mais l'idée c'est en effet "moins mais mieux"!
C'est là où le "pratique" pose problème: "pratique" implique de ne plus avoir à se poser de question, ce qui conduit à trouver le "pratique" normal, et à l'invibilisation avec le temps.
Par exemple: j'ai aussi un abo Apple Music (qui profite surtout à mon fils!) et j'y fait des playlists (souvent de discographies entières par artistes)... que j'oublie très vite. Je n'arrive pas du tout à developper de lien, à m'attacher, aux musiques en streaming. J'écoute 90% de ma musique en local, et ça vient de ma collection en mp3 que je constitue depuis les débuts du digital et de Bandcamp.
Plus on discute de tous ces sujets, plus je me rends compte que ce qui me semble nécessaire plutôt que de boycotter, c'est de remettre tout à plat pour voir ce qui est utile ou pas, et à quoi telle chose est utile, cela pour dépasser les "on dit" et les "il faut".
Je suis pas sûr du facteur de découvrabilité des sites de streaming par exemple. J'ai plus l'impression que ce sont les artistes qui font découvrir les sites de streaming et pas l'inverse. En tout cas, en ce qui me concerne, et malgré le fait d'avoir quelques titres sur quelques playlist, ma découvrabilité c'est zéro.
En particuliers pour l'ambient, qui fonctionne encore beaucoup à travers les blogs, sites musicaux, forums, etc...
Ce « tout remettre à plat » je le ressens. Ça passe pas une réelle remise en cause des habitudes. Je sais que mon amie l’artiste Hildegarde a stoppé son abonnement à Spotify et n’a plus de d’abonnement. Il faudrait que je lui demande. J’ai l’impression que l’on a peur de quitter les plateformes plus qu’elles nous manqueront vraiment. Si je compte la musique de mes playlists que je garde quelques fois « le moment quand j’en aurais besoin » il doit y avoir plus de plusieurs années de musique. En aurais-je vraiment besoin un jour ? Je peux comprendre qu’on soit attaché à ses K7 ses vinyles ses CDs sa bibliothèque de MP3 dans un Disque Dur qu’on a appelé « TrucTruc » pour la blague, rangée de telle ou telle façon. Mais je trouve ça au final très surprenant d’être autant attaché à des playlists infinies qu’on écoute qui ne nous appartiennent pas et qui sont pour le coup très très immatérielles.
Pour la de découvrabilité, alors oui par les playlists tiers, les envois de playlists, les recommandations etc et aussi car ce sont par ce moyen que les artistes font « découvrir » leur musique aux gens. Mais je comprends ce que tu veux dire ahah personnellement les fins d’années avec les Spotify wraps me débectent depuis le début. Mais je comprends que les artistes les utilisent. Je me demande bien comment ça va se passer cette fin d’année les Spotify wraps 😅
Pour l’utilisation du mot décroissance je suis d’accord et à la fois, en utilisant ce mot on est vraiment dans une critique de l’injonction à la croissance et c’est ça qui me plaît :)
Et j’aime trop les rituels pour utiliser « déritualisation ». Mais tu as raison, on pourrait trouver un autre mot qui exprime quelque chose en dehors. Après on est libres d’utiliser les mots qu’on veut en fait :)
Super vite fait (because je suis en pleines finitions de ma conf): je parlais de "RE-ritualisation", surtout pas de "DÉritualisation".
C'est en effet le même mouvement que la décroissance mais ça souligne, en plus, ce qu'on va y gagner ! C'est à dire du sens. Si les vinyles ont encore la côte c'est car cela crée un rituel d'écoute, donc de la valeur.
J'aborde la question du positionnement critique dans ma conf justement. En gros, oui c'est important de critiquer mais faut pas oublier de proposer quelque chose à côté (ici: le retour au sens, au rituel).
Le danger de la critique et de "l'opposition à", c'est qu'on est dans les valeurs de l'ennemi. Critiquer la compétition, d'autant plus sans proposer d'alternative claire, implique de donner de la valeur où de l'énergie à cette competition. Pareil pour la croissance...
Je préfère tellement mépriser ces notions et les dénigrer en proposant des valeurs opposées (style être pour la coopération".
On a besoin des deux mais il me semble que la raison du déclin des idées de gauche dans la sphère publique est qu'elle s'est bien trop basée sur une critique de la droite... au final, on se retrouve avec une "anti-droite" plutôt qu'une gauche... qui ne propose rien d'autre que critiquer la droite.
Je suis aller voir le stand-up de Shirley Souagnon la semaine dernière: elle dit même chose à propos de "non-binaire" et explique qu'elle préfère se penser "fluide"
AH BAH AUTANT POUR MOI car les rituels j'aime ça. Donc oui à la re-ritualisation :)
Oh la la je suis tellement d'accord avec toi sur proposer des choses plutôt que de rester dans une posture anti (idem pour le déclin de la gauche, enfin d'une certaine gauche on dira).
Je suis très très curieuse de ta conf pour le coup !
Merciii pour cet article ! C'est un peu tabou de parler d'argent, et encore plus dans la musique j'ai l'impression, mais moi, je trouve ça super inspirant ! Pour une artiste qui débute comme moi, tout n'est pas encore clair en termes de rémunération, mais justement, c'est le moment de s''y mettre et je pourrai bientot partager mes constats et chiffres aussi ! En entreprenariat, il y a une indépendante qui partageait tous les mois sont bilan financier et humain sur son blog, je trouvais ça super puissant.
Oh mais merci pour ce commentaire ❤️❤️ C'est pour ça que j'ai ouvert ce blog, parler des coulisses, des galères, des joies, des solutions que l'on peut trouver ensemble. Ce blog n'est pas forcément destiné au public de premier abord, j'ai les newsletters et les réseaux sociaux pour ça. C'est difficile de dire publiquement aux autres artistes et aux pros du milieu "c'est la galère". C'est la théorie du restaurant pleins : il faut faire mine que ça va bien pour avoir plus de chances d'attirer. Vis à vis du streaming, c'est TELLEMENT compliqué. Bref. On est des travailleurs et des travailleuses et c'est important de parler clairement de notre travail, de nos payes complexes, de tout ça, surtout dans un milieu en crise éternelle... À tout bientôt !
Très vaste sujet, qui selon moi, va au delà des histoires de rémunérations et qui touche au rôle qu'à la musique dans nos vies.
Je vois de plus en plus de discussions au sujet de Spotify sur le web et je note quelques aspects qui reviennent tout le temps:
- La plupart des auditeurs ne savent pas ce qu'implique Spotify et le streaming en general pour les artistes. Quand ils sont mis au courant, ils veulent trouver d'autres solutions.
- Ce qui les en empêche c'est le côté pratique: la portabilité, l'accés à plein de musique, le fait de pouvoir faire des playlists et les découvertes qu'ils font.
Donc je me dis, qu'il y a énormément d'éducation à faire sur:
- le streaming. Ça veut dire partager nos situations comme tu le fais là. Les pros n'aiment pas ça: fuck them ! Ils profitent du système donc c'est pas étonnant.
- La place de la musique, où "la musique n'est pas un bien de consommation". C'est quelque chose avec laquelle tu developpes une relation: ça demande du temps, de l'attention car c'est ça qui crée du SENS. La musique est un rituel.
-> Avoir accés à des millions de titres n'a aucun sens. Y avoir accés *potentiellement* oui, mais pouvoir tout écouter non.
-> Il y a des façons bien meilleures que les algorythmes pour faire des découvertes. Cliquer sur un hashtag sur Bandcamp par exemple, ou sur le profile de qqun qui a acheté un album que tu aimes déjà. Moi ça me parait évident mais quand je partage cette dernière "technique", je me rend compte que les gens n'y pensent pas.
Donc on a besoin de Transparence et de redefinir notre rôle en tant qu'artiste, d'être clair sur les valeurs qu'on veut porter et agir en fonction (CF arrêter de faire des trucs qui les trahissent). Tant qu'on se consuira comme des produits de consommation, on sera considéré comme tel, c'est à dire, comme des commodités facilement remplaçable et mis en concurrence.
Merci pour ton commentaire !! J'adore :)
C'est exactement ce que je me dis : beaucoup d'éducation pour le public. Peut-être passer par un changement de notre "consommation de musique". Une sorte de décroissance de nos habitudes d'écoute.
Et bien entendu que c'est bien pratique le streaming. Moi-même j'ai un abonnement à Apple Music et je me demande souvent si j'arriverai à "vivre sans" (la réponse est oui bien entendu mais ça serait moins confortable). Peut-être passer sur Deezer ou changer un jour. Que sais-je.
Les pros - du moins pas les majors et les grands groupes - sont dans le même cas que les artistes indés : en galère avec le streaming :D C'est compliqué pour un petit label de rentrer dans ses frais, de signer des artistes en développement, de prendre des risques, d'investir etc. quand on sait que ça va être la galère pour viser le millions justement 😅
AH ÇA LA PLACE SACRÉE DE LA MUSIQUE et de l'art en général JE SUIS SI D'ACCORD.
Perso je ne suis pas pour un boycott du streaming (et des réseaux sociaux d'ailleurs) à l'heure actuelle. Je suis plutôt : mon énergie s'amenuise beaucoup plus vite que la plupart des artistes indés qui sont déjà facilement au bord du craquage, donc je vais tenter de concentrer mon énergie ailleurs et prendre le streaming pour l'instant comme un "facteur de découvrabilité" vu qu'il faut viser le millions pour rentrer dans ses frais. C'est triste mais c'est comme ça pour l'instant, peut-être dans 1 mois je changerai d'avis. Après, mes 3 projets principaux sortent des sentiers battus (pour des raisons différentes), je peux me permettre d'avoir ce genre de manière de faire / idées...
Oui voilà: une sorte de décroissance même si j'aimerai trouver une expression qui ne soit pas dans l'antagonisation ("dé-"). Une "reritualisation" peut-être ?
Mais l'idée c'est en effet "moins mais mieux"!
C'est là où le "pratique" pose problème: "pratique" implique de ne plus avoir à se poser de question, ce qui conduit à trouver le "pratique" normal, et à l'invibilisation avec le temps.
Par exemple: j'ai aussi un abo Apple Music (qui profite surtout à mon fils!) et j'y fait des playlists (souvent de discographies entières par artistes)... que j'oublie très vite. Je n'arrive pas du tout à developper de lien, à m'attacher, aux musiques en streaming. J'écoute 90% de ma musique en local, et ça vient de ma collection en mp3 que je constitue depuis les débuts du digital et de Bandcamp.
Plus on discute de tous ces sujets, plus je me rends compte que ce qui me semble nécessaire plutôt que de boycotter, c'est de remettre tout à plat pour voir ce qui est utile ou pas, et à quoi telle chose est utile, cela pour dépasser les "on dit" et les "il faut".
Je suis pas sûr du facteur de découvrabilité des sites de streaming par exemple. J'ai plus l'impression que ce sont les artistes qui font découvrir les sites de streaming et pas l'inverse. En tout cas, en ce qui me concerne, et malgré le fait d'avoir quelques titres sur quelques playlist, ma découvrabilité c'est zéro.
En particuliers pour l'ambient, qui fonctionne encore beaucoup à travers les blogs, sites musicaux, forums, etc...
Ce « tout remettre à plat » je le ressens. Ça passe pas une réelle remise en cause des habitudes. Je sais que mon amie l’artiste Hildegarde a stoppé son abonnement à Spotify et n’a plus de d’abonnement. Il faudrait que je lui demande. J’ai l’impression que l’on a peur de quitter les plateformes plus qu’elles nous manqueront vraiment. Si je compte la musique de mes playlists que je garde quelques fois « le moment quand j’en aurais besoin » il doit y avoir plus de plusieurs années de musique. En aurais-je vraiment besoin un jour ? Je peux comprendre qu’on soit attaché à ses K7 ses vinyles ses CDs sa bibliothèque de MP3 dans un Disque Dur qu’on a appelé « TrucTruc » pour la blague, rangée de telle ou telle façon. Mais je trouve ça au final très surprenant d’être autant attaché à des playlists infinies qu’on écoute qui ne nous appartiennent pas et qui sont pour le coup très très immatérielles.
Pour la de découvrabilité, alors oui par les playlists tiers, les envois de playlists, les recommandations etc et aussi car ce sont par ce moyen que les artistes font « découvrir » leur musique aux gens. Mais je comprends ce que tu veux dire ahah personnellement les fins d’années avec les Spotify wraps me débectent depuis le début. Mais je comprends que les artistes les utilisent. Je me demande bien comment ça va se passer cette fin d’année les Spotify wraps 😅
Pour l’utilisation du mot décroissance je suis d’accord et à la fois, en utilisant ce mot on est vraiment dans une critique de l’injonction à la croissance et c’est ça qui me plaît :)
Et j’aime trop les rituels pour utiliser « déritualisation ». Mais tu as raison, on pourrait trouver un autre mot qui exprime quelque chose en dehors. Après on est libres d’utiliser les mots qu’on veut en fait :)
Super vite fait (because je suis en pleines finitions de ma conf): je parlais de "RE-ritualisation", surtout pas de "DÉritualisation".
C'est en effet le même mouvement que la décroissance mais ça souligne, en plus, ce qu'on va y gagner ! C'est à dire du sens. Si les vinyles ont encore la côte c'est car cela crée un rituel d'écoute, donc de la valeur.
J'aborde la question du positionnement critique dans ma conf justement. En gros, oui c'est important de critiquer mais faut pas oublier de proposer quelque chose à côté (ici: le retour au sens, au rituel).
Le danger de la critique et de "l'opposition à", c'est qu'on est dans les valeurs de l'ennemi. Critiquer la compétition, d'autant plus sans proposer d'alternative claire, implique de donner de la valeur où de l'énergie à cette competition. Pareil pour la croissance...
Je préfère tellement mépriser ces notions et les dénigrer en proposant des valeurs opposées (style être pour la coopération".
On a besoin des deux mais il me semble que la raison du déclin des idées de gauche dans la sphère publique est qu'elle s'est bien trop basée sur une critique de la droite... au final, on se retrouve avec une "anti-droite" plutôt qu'une gauche... qui ne propose rien d'autre que critiquer la droite.
Je suis aller voir le stand-up de Shirley Souagnon la semaine dernière: elle dit même chose à propos de "non-binaire" et explique qu'elle préfère se penser "fluide"
AH BAH AUTANT POUR MOI car les rituels j'aime ça. Donc oui à la re-ritualisation :)
Oh la la je suis tellement d'accord avec toi sur proposer des choses plutôt que de rester dans une posture anti (idem pour le déclin de la gauche, enfin d'une certaine gauche on dira).
Je suis très très curieuse de ta conf pour le coup !
Merciii pour cet article ! C'est un peu tabou de parler d'argent, et encore plus dans la musique j'ai l'impression, mais moi, je trouve ça super inspirant ! Pour une artiste qui débute comme moi, tout n'est pas encore clair en termes de rémunération, mais justement, c'est le moment de s''y mettre et je pourrai bientot partager mes constats et chiffres aussi ! En entreprenariat, il y a une indépendante qui partageait tous les mois sont bilan financier et humain sur son blog, je trouvais ça super puissant.
Oh mais merci pour ce commentaire ❤️❤️ C'est pour ça que j'ai ouvert ce blog, parler des coulisses, des galères, des joies, des solutions que l'on peut trouver ensemble. Ce blog n'est pas forcément destiné au public de premier abord, j'ai les newsletters et les réseaux sociaux pour ça. C'est difficile de dire publiquement aux autres artistes et aux pros du milieu "c'est la galère". C'est la théorie du restaurant pleins : il faut faire mine que ça va bien pour avoir plus de chances d'attirer. Vis à vis du streaming, c'est TELLEMENT compliqué. Bref. On est des travailleurs et des travailleuses et c'est important de parler clairement de notre travail, de nos payes complexes, de tout ça, surtout dans un milieu en crise éternelle... À tout bientôt !